jeudi 29 juillet 2010

Y avait largement la place

Comme le précise la rédaction de Libération, qui a attiré mon attention sur cet événement, on ne sait pas comment il sort de la place...

mardi 27 juillet 2010

Nancy Elisabeth

Une découverte tardive d'un album de 2009 Whrought Iron de Nancy Elisabeth. Doux mélange de Tori Amos et PJ Harvey, Nancy Elisabeth procure une sensation cotonneuse, une certaine fragilité émotive et une douce tranquillité! C'est beau, c'est automnal, tout à fait le genre d'album que l'on écoute un dimanche matin...

Nancy Elizabeth - Feet Of Courage from Leaf Label on Vimeo.



Pour en entendre un peu plus, cliquez ici

L'harmonie du Petit Synode.

Tout synodien qui se respecte doit avoir en sa possession un stylophone! Encore un objet inutile mais tellement hype dans son intérieur Alinéo-Flyo-ikéesque!!!!

Pour faire plaisir à Padawan, une mélodie inoubliable!

lundi 26 juillet 2010

Et pour fêter notre nouvelle mise en page


Les Répliques Qui Tuent : Hitman The Cobra
envoyé par PeteRock. - Gag, sketch et parodie humouristique en video.
Je suis effondré... en cause, une révélation :
http://www.rue89.com/2010/07/26/ca-plane-pour-moi-le-crash-de-plastic-bertrand-159990

Bon, quand même une dernière fois...

La chanson pour notre week-end à Sarlat!

Les meilleures retrouvailles se font en musique et je viens de dénicher le morceau pour notre prochaine rencontre!!!



Je vous laisse trouver le lien entre ce tube et notre week-end festif!

Football party!

Parlons toujours football avec ce magnifique duo autant sur le terrain que dans la musique!!! Basile Boli et Criss Waddel nous chante We got a feeling!



Je tiens tout particulièrement à remercier la cousine de Garg pour ses grandes connaissances musicales! Je vois que le côté mélomane de Garg vient de ce côté là de la famille!

Penalty espagnol. Même les moins de 19 ans se la pètent!

Je n'ai jamais aimé le foot, je suis le rugby et la boxe française. Mais je dois avouer que ce penalty est pour moi du grand n'importe quoi! Je laisse notre ami Garg en juger!

dimanche 25 juillet 2010

Parce qu'une fan de la princesse Leia c'est aussi ça!

Bonsoir les amis! J'ai passé mon samedi soir dans une fête costumée et j'y ai croisé une magnifique jeune femme en princesse Leia esclave. Je peux vous assurer que j'ai fait le loup toute la soirée. (Les autres mecs étaient fous aussi!) Mais un ami limougik soulignait que ce costume n'allait pas à toutes les femmes... Il vient de m'en donner la preuve et je la partage avec vous! Enjoy baby!

Jean Leloup - 1990

vendredi 23 juillet 2010

Avignon et Sarkozy

Photo web montrant comment Avignon suit avec ferveur les "propos communautaristes" de Sarkozy.

Petite improvisation.

Le festival Les 3 éléphants à Laval a mis en place des capsules autour des musiciens invités! Je vous propose la capsule de Misteur Valaire. C'est frais et sympa!


Misteur Valaire - Unplugged aux 3 éléphants
envoyé par les3elephants. - Regardez la dernière sélection musicale.

jeudi 22 juillet 2010

Démocratie participative

Bonjour les amis!

Actuellement, je me pose une question sur ce blog. Il remplit son rôle sans aucun problème mais qu'est-ce qu'il est laid! Je ne suis pas le seul à penser qu'il est difficile de modifier en profondeur la trame et le contenu du blog. Alors que sous wordpress, il est bien plus facile de modifier les pages etc. Je me pose donc la question de le faire migrer de blogger vers wordpress. Qu'en pensez-vous?

Si vous voulez vous faire une idée passez sur mon blog pro. Vous savez où le trouver!

mercredi 21 juillet 2010

Guerilla colorée

En avril 2009, je vous parlais de Rainbow Arabia. Je reviens à la charge avec le morceau Let them dance

L'histoire comme je l'aime!

Après que Garg nous ait parlé des mots fleuris et de notre gras du bide, je vous propose d'évacuer tout ça avec la fabuleuse histoire des excréments!

Enjoy mes loulous!


Fabuleuse histoire des excréments II (1/3)
envoyé par baymeric. - Vidéos des dernières découvertes technologiques.

mardi 20 juillet 2010



Cette fois, je fais moi-même l'article :
Thomas Bouchet, dans cet essai historique d'une lecture agréable, nous convie à un parcours à travers deux siècles d'insulte en politique, et plus précisément dans l'enceinte parlementaire. Par le choix de treize épisodes jugés significatifs, de l'attaque du député Manuel en 1823 à l'accusation de « lâcheté » adressée par le premier ministre Dominique de Villepin à l'encontre du premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande en 2006, des temps forts de l'insulte sont repérés au sein des régimes politiques successifs. Ils sont entourés de deux chapitres de mise en place et en perspective de l'objet étudié, grâce auxquels l'auteur rappelle l'intérêt du thème de l'insulte.
Révélateur des positionnements, des stratégies et des mœurs politiques, ce thème est en effet de ceux qui donnent à entendre et à comprendre le déploiement de l'éloquence parlementaire, indissociable de ce « bruit » constitutif de la vie même des assemblées. Car le paradoxe est au fondement de ce livre : dans quelles conditions et sous quelles formes le « temple de l'éloquence courtoise, du débat mesuré et argumenté » devient-il « perméable aux excès verbaux, écrits ou gestuels » (p. 21) ? L'ouvrage est placé sous le signe de la diversité de l'insulte : quoi de formellement commun a priori entre le célèbre et cinglant « Napoléon le Petit » lancé par Victor Hugo le 17 juillet 1851 (chapitre 5) et la pluie d'insultes déclenchée par les députés communistes en novembre et décembre 1947 (chapitre 11) ? L'auteur s'efforce avec un certain succès de ne pas juxtaposer des études de cas, pour privilégier les échos entre les usages et les références des différentes insultes sélectionnées. Parmi ces échos, la Révolution française constitue une référence de longue durée, mobilisée tout au long du XIXe siècle et au-delà afin d'accuser l'adversaire politique ou de se réclamer de l'héritage du moment fondateur.

La difficulté d'identifier des périodes de plus ou moins grand usage de l'insulte comme la spécificité des circonstances et des enjeux de chaque épisode étudié incitent l'auteur à la prudence dans une conclusion intitulée « Eaux calmes ». Bon connaisseur des logiques de l'événement – l'ouvrage débute d'ailleurs par l'un des maniements récents de l'insulte les plus médiatisés, mettant en scène le président de la République Nicolas Sarkozy au Salon de l'agriculture de 2009 – , Thomas Bouchet se montre aussi sensible à l'histoire plus longue d'un usage de l'insulte profondément modifié par l'évolution du code de l'honneur (le duel, issue fréquente encore au XIXe, devient proprement anachronique au milieu du XXe) comme par l'émergence de nouveaux médias où chaque citoyen peut, s'il le souhaite, visionner à satiété telle ou telle passe d'armes parlementaire. Bien d'autres mutations sont observables : assurément, « les acteurs de l'insulte parlementaire ont changé de visage » (p. 278), et la culture de l'éloquence s'est en partie estompée après l'apogée de la République des avocats à la fin du XIXe siècle.
Repérer l'insulte permet parfois de redécouvrir la violence rhétorique de moments importants de l'histoire contemporaine de la France : les insultes proférées parle député Xavier Vallat à l'adresse de Léon Blum en 1936 (chapitre 10) et les termes utilisés par les opposants à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) à l'endroit de la ministre Simone Veil en 1974 (chapitre 12), porteurs d'un antisémitisme assumé pour les premières, plus larvé pour les seconds, et respectivement d'anticommunisme et de sexisme, coïncident avec des moments de rupture (l'arrivée au pouvoir du Front populaire) et d'évolution législative majeure (la loi sur l'IVG). À ce titre, l'insulte fournit une entrée probante dans l'histoire parlementaire.

On regrettera tout de même que les croisements judicieux avec l'histoire de la caricature n'aient pas conduits à introduire des illustrations au gré de l'ouvrage : certes, bien des lecteurs connaissent le travail de Daumier, notamment lorsqu'il représente le Ventre législatif (chapitre 3) mais la confrontation des mots aux images (à la manière de L'Histoire de France par la caricature d'Annie Duprat) auraient sans doute renforcé la démonstration.
En l'état, ce parcours mérite assurément d'être une étape dans des enquêtes de longue haleine sur d'autres lieux de l'insulte en politique, des assemblées locales aux lieux de réunion électorale, en France et à l'étranger, comme le suggère in fine Thomas Bouchet. Les travaux sur les mots d'ordre ou les chansons présentent dans cette optique un intérêt très complémentaire, dans la mesure où ils permettent une approche de la politique « par le bas », ainsi qu'une lecture indispensable des engagements et des politisations. Y eut-il par exemple des convergences rhétoriques entre les différents lieux d'expression politique ? Il faut plaider ici pour des études des prises de parole politiques, dans les assemblées comme dans les moments de révolte et de révolution.
Suivant le conseil de l'auteur (p. 292), on consultera avec profit le site internet qui recueille l'impressionnant travail collectif de recherche dont émane l'ouvrage, mené à l'université de Bourgogne, et qui ouvre de larges horizons d'enquête en même qu'il fournit déjà des résultats intéressants : http://passerelle.u-bourgogne.fr/publications/atip_insulte/
La démarche suivie offre enfin de très vastes perspectives pluridisciplinaires : si les travaux de l'anthropologue Marc Abélès (Un ethnologue à l'Assemblée) sont utilisés avec profit, la profusion des études consacrées au langage (on pense en particulier, parmi bien d'autres, aux travaux de Pierre Bourdieu, de Judith Butler ou de Jacques Derrida) et des apports méthodologiques (ceux, par exemple, de la lexicographie) font de l'insulte en politique un thème que bien des arpenteurs et des promeneurs découvriront pour l'étrange jouissance de certains mots, l'humour et le trait d'esprit fréquemment utilisés, autant que pour les vifs enjeux politiques qu'il recouvre.
(texte publié sur liens-socio.org, rubrique Lectures, 22 mars 2010 : http://www.liens-socio.org/article.php3?id_article=6404

Ouech gros !

Quand les historiens se penchent sur des sujets passionnants, ça peut donner ça :


Petit aperçu grâce au compte rendu publié récemment sur l'indispensable Vie des idées (http://www.laviedesidees.fr/L-obese-entre-gloire-et-opprobre.html)

Dans la lignée de ses travaux sur le corps, redressé, propre ou sale, sain ou malsain, Georges Vigarello, directeur de recherches au CNRS et co-directeur du Centre Edgar Morin, s’intéresse dans cet ouvrage à un objet déjà présent en filigrane dans ses recherches antérieures : le « gras » et, plus largement, le « gros » et l’obésité. L’auteur précise en introduction que « le gros n’a pas toujours été aussi fortement dénoncé » et que, pour lui, « c’est ce qui justifie l’interrogation historique. » Mais l’enjeu d’une telle recherche est en réalité bien plus large : ce livre paraît dans un contexte dans lequel la question du poids et de l’obésité fait l’objet d’un véritable engouement politique et médiatique face auquel les sciences humaines et sociales restent relativement silencieuses. On ne peut que saluer la volonté de l’auteur d’éclairer ces débats en y apportant un éclairage historique assez original.
Du péché de gloutonnerie à l’obèse incapable

En s’appuyant sur un vaste corpus de textes et de sources iconographiques, Georges Vigarello dresse une histoire du gros du Moyen Âge à nos jours. Il montre comment la critique du gros s’est déplacée au fil des siècles. Si le regard médiéval s’attache aux péchés capitaux et retient d’abord la gourmandise et la gloutonnerie, un changement s’opère à la Renaissance : la critique du gros se centre sur la question de la mollesse et des incapacités ; l’obèse est dès lors caractérisé par sa paresse et sa lenteur. Mais l’intérêt porte alors uniquement sur les corpulences les plus extrêmes, celles qui rendent l’obèse inapte à réaliser un certain nombre de tâches, notamment militaires. Les volumes vont toutefois s’individualiser et se différencier avec les Lumières, tandis que s’installe un nouveau type de critique sociale : le « gros » n’est plus un simple balourd inculte ou incapable, il devient un personnage inutile et improductif. À une critique des défauts et faiblesses provoquant l’obésité, celle de l’obèse qui abuse de la nourriture, succède une critique des insuffisances de l’obèse lui-même : il est celui qui ne parvient pas à se maîtriser, qui ne sait pas maigrir. Il serait « incapable », vision encore très largement répandue dans nos représentations en ce début de XXIe siècle.

Pour l’auteur, cette histoire du gros s’insère dans le cadre théorique plus large qu’il a développé dans ses précédents ouvrages : l’histoire de l’obésité recoupe celle des grands modèles organiques. Ainsi, au XIXe siècle par exemple, la représentation du corps comme « machine à feu » conduit à se représenter la graisse comme une substance non brûlée. Mais un des principaux intérêts du travail de Georges Vigarello tient à ce qu’il combine l’analyse des représentations à celle des pratiques. Il décrit ainsi l’évolution des pratiques de compression, comme les ceintures ou les corsets qui se systématisent aux XVIe et XVIIe siècles, avec la volonté de toujours plus se rapprocher du corps désirable en modelant le corps, parfois dans la souffrance. Il montre ainsi comment deux problèmes sociaux, longtemps confondus, peuvent aujourd’hui être distingués : « l’exigence du mince », d’une part, et « la présence croissante de la dénonciation du gros », de l’autre. La première est « une norme de paraître social » d’ordre culturel. La seconde est « un indice de menace sanitaire », reposant sur des logiques économiques. Or beaucoup de discours sur la corpulence et l’obésité mélangent aujourd’hui ces deux logiques très différentes, renforçant encore la pression sur la corpulence, notamment des femmes.
Le poids de la mesure

Mais le point le plus remarquable de cet ouvrage est la place qu’il accorde à la question de la mesure. Cet aspect qui pourrait apparaître anecdotique ou secondaire se révèle en effet aussi primordial qu’historiquement peu étudié, et c’est pour nous le grand apport de cette recherche. Georges Vigarello décrit avec finesse comment a persisté pendant très longtemps un grand flou sur le seuil à partir duquel on devient trop gros. Ainsi, alors que les médecins du XVIe siècle dénoncent les nombreux problèmes entraînés par l’obésité, ils paraissent relativement indifférents à définir à partir de quand on est obèse. Jusqu’à très récemment, la mesure se limitait à l’observation personnelle, comme le faisait Cardan au XVIe siècle, jugeant la stabilité de son poids à la pression inchangée exercée par ses bagues, ou comme Mme de Sévigné appréciant sa perte de poids à la mesure de ses habits.

Georges Vigarello montre comment on est passé d’une mesure du poids longtemps subjective à une standardisation de cette mesure, avec l’usage de normes de poids de plus en plus précises et de plus en plus fortes. C’est cette évolution qui rend possible une plus grande sensibilité aux variations de poids et donc aux modalités de distinction sociale en fonction de la corpulence.
Le corps désirable, enjeu de distinction sociale et de genre

Un des autres apports de cet ouvrage est en effet de remettre en lumière l’importance des différences sociales dans l’appréciation de la corpulence au cours des siècles passés. Le rôle du ventre dans l’affirmation de la force et d’un statut social, dans la France du XIXe siècle par exemple, est en effet un point assez bien connu des chercheurs en sciences humaines et sociales et que Georges Vigarello a déjà abordé, avec moins de précision, dans ses ouvrages précédents : le prestige ou au contraire la dévalorisation du gros sont d’abord liés à la position sociale de celui qu’on juge. À un même corps correspondent différents regards selon la personne à qui il appartient. Mais le corps varie aussi selon les milieux sociaux et, aujourd’hui comme hier, la corpulence revêt un caractère essentiel de distinction.

On retrouve également le fort symbolisme de la corpulence, qui va caractériser certains personnages ou certaines professions, à la fois pour des raisons pratiques (un charcutier se doit d’user de la force pour préparer la viande) et symbolique (le gros et le gras associés aux produits qu’il vend). L’auteur montre justement comment les illustrations du XVe siècle font apparaître certaines professions, tels les boulangers, cuisiniers ou bouchers, pour lesquelles la grosseur devient valorisée, correspondant dès lors à ce « physique de l’emploi » qui caractérise certaines professions et que Pierre Bourdieu décrivait à la fin des années 1970 dans La Distinction.

Au-delà de ces différences sociales, Georges Vigarello souligne un autre aspect essentiel et utile pour éclairer le débat contemporain sur l’obésité : l’importance des différences de genre dès lors qu’on s’intéresse à la corpulence. Ce point a été longtemps ignoré ou sous-estimé dans l’analyse des enjeux de la corpulence dans nos sociétés contemporaines, et cet ouvrage le met en lumière pour les siècles passés. L’auteur note ainsi combien la vindicte est plus sévère envers le corps des femmes, alors qu’elle est beaucoup plus tolérante avec les hommes, dont les volumes peuvent traduire plus fréquemment le statut social. La beauté féminine, dont la corpulence est un caractère essentiel, apparaît ainsi comme une « beauté de décor », faite pour l’accueil, le « dedans », par opposition à l’apparence masculine, tournée vers le « dehors » et dans laquelle on valorise surtout la force.
Que se passe-t-il avant le Moyen Âge ?

Si Georges Vigarello analyse de manière très précise le regard porté sur le gros depuis le Moyen Âge, cette histoire de l’obésité apparaît un peu incomplète dans la mesure où elle commence très tard. On aurait aimé en savoir plus sur la place de la minceur en Égypte ancienne telle que nous la donnent à voir les papyrus et les bas-reliefs, ou encore sur la vision portée en Grèce antique sur l’obésité par des médecins comme Hippocrate. Cela aurait sans doute permis à l’auteur, et à son lecteur, de se donner encore plus de recul pour analyser la période contemporaine.

En outre, un lecteur habitué de la littérature sociologique sur ce sujet notera quelques imprécisions mineures sur la période la plus récente. C’est le cas par exemple sur la croyance fort répandue, mais fausse, selon laquelle il existerait aujourd’hui en France un lien entre pauvreté et corpulence élevée. Si ce lien est avéré pour les femmes adultes, qui sont d’autant plus minces qu’elles appartiennent à un ménage au fort niveau de vie, il n’en est pas de même pour les hommes : les plus pauvres d’entre eux ne sont pas forcément les plus corpulents, ce qui rejoint d’ailleurs les observations faites par l’auteur sur le traitement différent de la corpulence des hommes et des femmes au cours des siècles précédents.

Mais l’erreur la plus gênante porte sur Adolphe Quetelet, personnage central pour qui veut comprendre l’histoire du poids et de sa mesure. Ce scientifique belge a été le premier à mesurer le poids d’un grand nombre de personnes et à en proposer une étude scientifique. Il a été jusqu’à donner son nom à l’indice de masse corporelle qui sert aujourd’hui à apprécier le poids et qui est couramment dénommé « Indice de Quetelet ». Le fait que l’auteur mette un accent à son nom, faute assez répandue, n’est bien sûr sans aucune importance. Qu’il se trompe de prénom et l’appelle à plusieurs reprises « Auguste Quételet » est plus gênant. Cette erreur de prénom est malheureusement assez répandue dans les milieux scientifiques anglo-saxons et se propage de travaux en travaux, signalant les auteurs qui se servent d’analyses de seconde main, sans s’être donné la peine d’aller consulter le texte originel ou même d’avoir vérifié le prénom de cet auteur souvent cité mal à propos.

Mais cela n’enlève bien sûr rien à la grande qualité de cet ouvrage qui constitue un apport essentiel pour qui veut comprendre l’évolution des normes de poids. Georges Vigarello parvient à montrer comment les chiffres et la mesure ont conduit à accentuer les nuances du gros et établir une norme sociale qui pèse aujourd’hui sur les plus corpulents. S’il est parfois un peu moins convaincant sur la période contemporaine, son ouvrage nous éclaire sur la dimension historique du « martyre de l’obèse », jusqu’ici relativement peu étudiée et pourtant fondamentale pour éclairer les débats contemporains et comprendre les sources de l’identification « sournoise » de l’obèse à sa grosseur.

par Thibaut de Saint Pol [02-07-2010]
Pour mon retour tant attendu sur le Petit Synode, après une trop longue absence, je vous signale la parution d'un numéro fort intéressant du non moins nécessaire magazine Books, "le pouvoir de la musique".
A voir ici : http://www.booksmag.fr/

Broken Social Scene. Meet at In Basement

Berlin Calling

Samedi soir, Garg et moi-même avons bu quelques verres avec l'immense PM, un ami limougikistanais!

Il nous parlait de Paul Kalkbrenner. Ce dernier a fait la BO du film Berlin Calling. Il faut impérativement écouter l'album! C'est du lourd!



Pour tout écouter, cliquez ici

Vélo Jagermeister

Je viens de tomber sur le concours de Jagermeister. La compagnie propose de gagner 20 vélo Electra X Jagermeister. Malheureusement, il n'y a que les Québécois qui peuvent jouer... Pour vous montrer la bête, je vous laisse une petite vidéo!

Promo Concours Vélo Jagermeister - full version from 33mag on Vimeo.



Pour les moins alcoolos du groupe, Le Jägermeister (maître chasseur en allemand) est une liqueur à base de plantes médicinales titrant 35°GL. Les 56 herbes qui entrent dans sa composition sont tenues secrètes.



Qui qui donc Bran Van 3000?

Pour répondre au message d'avant, les synodiens connaissent BV3000!



Hé oui!!!! Drinking in L.A!!!

Nouveau clip de Misteur Valaire

Après avoir revu Misteur Valaire à la Péniche de Lille et d'avoir surtout vu Garg bouger les épaules et esquisser quelques pas de danse... Je vous passe le nouveau clip du groupe Ave Mucho feat Liquid de Bran Van 3000.

Invitation au voyage.

C'est beau, c'est bien filmé et c'est tout!

Floating point de Samuel Cockedey.

floating point from Samuel Cockedey on Vimeo.




Pour en savoir plus sur ce photographe, cliquez ici

samedi 17 juillet 2010

Cut Copy - Where I'm Going

Pour ceux qui apprécient les mélodies du groupe australien Cut Copy, ci-dessous le lien pour le téléchargement du titre "Where I'm Going" qu'ils viennent de mettre en ligne sur leur site :









vendredi 16 juillet 2010

Tracey Thorn - Why Does The Wind? (Morgan Geist Remix)

Allez c'est cadeau notamment pour Novice qui nous faisait redécouvrir avec plaisir le travail de cette artiste avec ici un remix de Morgan Geist :

TELECHARGEMENT LEGAL ICI

jeudi 15 juillet 2010

Bucolique avec des ballons!

C'est la compagnie hispano-suisse L'Alakran. J'ai reçu un message de leur part et j'ai repensé tout de suite à cette vidéo...

Krakow loves Adana

Je viens de recevoir le lien vers ce groupe allemand par un metteur en scène suisse. Je trouve ça assez prometteur!

Kraków Loves Adana - Porcelain from Snowhite on Vimeo.

Faites des gosses!

Dans dix ans, lorsque chacun d'entre nous aura un chiard! ça donnera ça!

mercredi 14 juillet 2010

dimanche 4 juillet 2010

Rubber Soundtrack Teaser

Tiré de http://www.lamjc.com

"Voici une prélude à ce qui s’annonce comme la bande originale la plus folle de l’année !

Rubber, dernier film de Quentin Dupieux aka Mr Oizo, raconte l’histoire d’un pneu, qui n’est autre qu’un serial killer qui sème la terreur, quelque part dans le désert Américain !

La bande son est signée par Oizo donc, mais aussi Gaspard Augé."

attention OVNI en vue :

RUBBER SOUNDTRACK TEASER from oizo mr on Vimeo.

Playlists Mai - Juin 2010

Eh oui, jamais arrivé en 2 ans maintenant, j'ai loupé un mois de playlist, impardonnable. Donc, c'est aujourd'hui deux pour le prix d'une avec une bonne part donnée au son de RCRD LBL.com :



1 - Uffie - son 1er album : Sex, Dreams and Denim Jeans

2 - The Chemical Brothers - Galvanize

3 - Mustard Pimp - Rock (feat. Hot Pink Delorean) (Hot Pink Delorean Remix)

4 - Printed Circuit - Can't Get Out Of my Shed

5 - Trentemøller - Sycamore Feeling (Trentemøller Remix Edit)