lundi 15 décembre 2008

The bubble project

Voici une idée simple au potentiel énorme : En deux mots, il s'agit simplement d'adjoindre une bulle de bande dessinée à n'importe quel panneau publicitaire / affiche de ciné, etc en y inscrivant bien entendu une drôlerie, fable ou autre galéjade...

En image cela donne ceci :






Je trouve l'idée simplement brillante!

Pour le site c'est : ici

samedi 13 décembre 2008

Non Phixion - Necro

Deux morceaux qui ont déjà quelques années mais qui restent ceci dit des références dans le NYC hip hop.

Non phixion - rock stars


Necro - gory days

mardi 9 décembre 2008

lundi 8 décembre 2008

Deux petits clips.

J'ai remis à jour mon Ipod et j'ai retrouvé ces deux perles de mon adolescence.

Type O Negative: (Spéciale dédicace à EuroCorpMan



Laurent Garnier:

lundi 1 décembre 2008

Remix de Ladytron.

Voilà je vous en parle dans le billet d'avant. Voici le mix de Blestenation sur le titre Ghosts de Ladytron. J'apprécie, simple et efficace!

Playlist de Novice.

Salut à tous. Bon j'ai un peu de retard, désolé j'ai un mot du médecin.

Après avoir félicité notre ami Padawan pour ses très bon goût, passons à ma playlist:

1°Ghosts de Ladytron Blestenation Mix
2°Chic et pas cher d'Arno
3°1.2.3/ Apple Tree de Herman Dune
4°l'album Thrill Jockey de Tortoise
5°le très vieux mais très bon 100% colombian des Fun Lovin'Criminals

Je passe mon tour pour la pire list. Elle ne change pas trop. Mais je tiens à souligner le très mauvais album d'Anaïs The Love Album. Si si, c'est mauvais, très mauvais, pas bon!

vendredi 28 novembre 2008

Playlist novembre 2008


Une playlist un peu particulière pour ma part ce mois-ci car je la dédie entièrement au site rcrdlbl.com, magnifique plateforme de téléchargements gratuits qui met en avant de très très bons artistes, labels, titres et autres remixes de styles très variés. Cela fait déjà plusieurs mois que je suis soigneusement ce qu'il en sort : je vous conseille donc très vivement d'y jeter un oeil avisé.

Voici donc une sélection parmi quelques très bons titres mis en ligne.

1 -

2 -

3 -

4 -

5 -

mardi 25 novembre 2008

Un peu de folk

J'ai un peu beaucoup de temps cet après-midi. J'attends mon tour pour une réunion alors je peux enfin poster les différentes choses. Alors voici Fleet foxes et son morceau White Winter Hymnal. C'est beau, c'est dans l'air (Très frais) du temps et j'adore le travail des animateurs. Je vous laisse juge.


White Winter Hymnal from Grandchildren on Vimeo.

Tobias Stretch/Radiohead

Que dire... C'est très radiohead. Le groupe avait demandé aux fans d'envoyer storyboards, clips, idées. A partir de là, ils ont choisi et voici le résultat:

Radiohead - Weird Fishes - by Tobias Stretch


C'est Tobias Stretch qui a remporté le concours. Je vous conseille de faire un tour sur son site en cliquant ici

J'apprécie le résultat. Par moment, je trouve un certain rapport avec les clips de Tool. Un des plus grands groupes au monde avec des petits films assez impressionnants.

Petit potin du coin.

Ce matin, je parlais tranquillement avec mes voisins. Ma voisine sait dans quel milieu je travaille et me demande si je connais des stars, des gens connus qu'on voit à la TV... Je prends mon meilleur sourire et fais comme si je n'avais rien entendu. Dès lors elle me parle de Bertrand de la Célèbre émission que nous regardons tous les samedis soirs: la star academy.
Elle me dit que ce Bertrand (photo en fin de message.) était de passage dans la magnifique gare de ma magnifique ville. Elle me dit que c'est un vrai détraqué qui s'incrustait dans tous les groupes. Comment elle le sait? Elle attendait sa soeur et il est venu lui parler etc etc.

Ma voisine vient de me faire parvenir un article qu'elle a trouvé sur "Public.fr" et expliquant toute l'affaire.Je sais on a les voisins qu'on mérite...
Attention, cela fait froid dans le dos comme le souligne GG gérant du café La Lambada à (Censure synodienne). Voici la dépêche:

"Aujourd'hui grand moment de solitude pour Bertrand de la « Star Ac 7 ». Alors qu'il était en gare de (censure synodienne), l'ex candidat de la télé-réalité de TF1 cherchait désespérément des fans sauf que personne ne le reconnaissait ni ne venait l'aborder. Du coup, c'est lui qui allait voir les gens et tapait l'incruste au milieu des groupes. Le pauvre, on ne l'a visiblement pas prévenu que faire la Star Ac et, pire encore être un ex candidat de la Star Ac, c'était la loose ! VDM !"

Il me semblait important de montrer que la médiocrité commence à envahir mon coin. Je résisterai jusqu'à la mort!

Alors si vous voyez ce type à la gare et qu'il squatte, vous avez le droit de le battre avec ses propres chaussures...

jeudi 20 novembre 2008

Je ne vais pas tarder à prendre le maquis. Ceci dit ça m'inquiète moins que Novice... et certaines questions du test mériteraient discussions (ça c'est le côté contestataire) !

Economic Left/Right: -7.38
Social Libertarian/Authoritarian: -6.36

mercredi 19 novembre 2008

mardi 18 novembre 2008

Encore des marionnettes!

Un petit peu de fun, de joie de vivre et de rayons de soleil sous ce temps grisâtre et pluvieux.

lundi 17 novembre 2008

Le résultat de Novice...

Bon... je suis plutôt étonné du résultat obtenu. Je pense que vous allez vous marrer en voyant mon tableau récapitulatif. Depuis ce matin, je me pose des questions, me demande si je ne dois pas changer complètement de vie etc.



là, je suis bien à gauche, il n'y a pas de doute... Entre Mandela et Gandhi! Moi? Après des années de vols de sucettes aux pitis nenfants, pas possible.

dimanche 16 novembre 2008

Testez votre positionnement politique

En cette période de bouillonnement politique (tractation à gauche et élan de régulationnisme assez surprenant à droite), il peut être bon de se poser la question de son positionnement politique. Alors voici un test vous permettant de vous situer sur l'échelle gauche / droite - autoritaire / libertaire (en anglais sorry):

appuyer ici

et voici mon score (Je me pensais plus réformiste...):

Economic Left/Right: -8.12
Social Libertarian/Authoritarian: -7.18



pour comparaison (je ne suis pas loin de Nelson Mandela en plus libertaire ou du Dalai Lama en plus à gauche):





A vous de publier votre score!

Strip 12

samedi 15 novembre 2008

Précis de philosophie du tuning

On la croyait réservée à une poignée de fanatiques de la mécanique : la presse tuning est l'un des poids lourds de la presse magazine. Avec ses codes et ses polémiques.

Comme ça, à première vue, on se dit que les journalistes de la presse tuning ne doivent pas gamberger des heures en conférence de rédaction. La ligne éditoriale semble simple : jeunes femmes girondes qui ont très chaud et belles carrosseries. Un univers totalement à part, avec son propre langage, abscons pour les non-initiés : « Supra Cube ! Un triple de folie ! », « Lambo Doors avec prise d'air, look de tuerie ! », ou encore « Car audio : 5 kits éclates au top »... Comme souvent, la réalité est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. Première constatation : ce segment de presse n'est pas uniquement réservé à une poignée de mécanos obsessionnels. Riche d'une grosse quinzaine de titres (dont 16S mag, Auto design, Maxi Tuning, Option auto), le secteur tuning est dominé par ADDX (Emap) et GTI mag (Sfep), vendus respectivement à 110 280 et 75 000 exemplaires. « ADDX est autant lu par des gens qui ont leur permis de conduire que par des jeunes qui ne l'ont pas », explique Frédéric Bonelli, directeur d'édition et rédacteur en chef d'ADDX.

Selon ses thuriféraires, la presse tuning n'est pas un simple catalogue de jantes en alu et autres ailerons. Elle serait porteuse d'un message. Mieux, d'une véritable philosophie, voire d'une posture idéologique. « Le tuning, c'est une attitude qui consiste à ne pas supporter d'adhérer à une production de masse uniformisée : de l'anticommunisme, en somme », n'hésite pas à expliquer Frédéric Bonelli. Selon ce dernier, nous sommes tous des Monsieur Jourdain du tuning : nous le pratiquons sans le savoir. « Les incultes considèrent le phénomène comme complètement à part : mais quand vous mettez une housse sur votre portable, c'est du tuning, et quand vous allez chez le coiffeur, c'est du tuning ! » s'enflamme-t-il.


Un classique : la fille sur le capot


Soit. Mais que viennent faire les bimbos pas farouches dans ces brûlots anticonformistes ? « Au début de l'existence de GTI mag, on n'avait pas de photos de filles dans le magazine et s'il n'y tenait qu'à moi, très franchement, il n'y en aurait pas, soupire Jacky Morel, directeur de la rédaction. Mais dans les salons, les " girls " sont partout, alors, forcément, les lecteurs nous en demandent... » Frédéric Bonelli le reconnaît lui aussi : la fille sur le capot fait partie des impondérables. « ADDX est un produit générationnel qui s'adresse aux 15/25 ans. À cet âge-là, on s'intéresse aux bagnoles, à la musique, aux fringues mais aussi aux filles ! En même temps, lorsqu'on a 15 ans, on ne veut pas voir de filles trop dénudées dans son magazine, parce que sinon, maman ne donnera pas les cinq euros pour se l'acheter. Du coup, nous choisissons des filles accessibles et pas trop vulgaires. »


Concurrence féroce et tendances éphémères


Au-delà des pépées, la presse tuning se doit, semble-t-il, de respecter une certaine esthétique : « Nous faisons toujours appel à des photographes professionnels pour les visuels de voitures, se félicite Jacky Morel. Pas comme certains de nos concurrents, qui font leurs photos dans les parkings de supermarchés ! » Dans le milieu du tuning, la concurrence est féroce et les journalistes constamment sur la brèche. Tout y change très vite. « Les tendances évoluent très rapidement : les lecteurs se sont pris de passion pour les voitures germaniques, américaines, puis asiatiques. Il s'agit de ne pas louper le coche : nos lecteurs ne nous le pardonneraient pas », souligne Fabrice Bonelli. Le dernier dossier chaud du moment ? « Les lecteurs s'intéressent beaucoup à la sonorisation de leur voiture, constate Jacky Morel. En ce moment, on remarque un engouement pour les selleries très élaborées. » Tous les goûts sont dans la voiture.

Delphine Le Goff

Extrait de : STRATÉGIES 1363 du 31/03/2005 (page 26)

Pour Zélie ces deux signes issus du Shodô japonnais

La grande chance :



Le bonheur :

mercredi 5 novembre 2008

Nightmares on wax.

Padawan me disait de retourner au source et surtout à Smokers Delight. Il est vrai que cet album est extra mais à l'époque, j'ai connu le groupe grâce à Carboot soul. Mais il y avait surtout un remix de Finer par Alex Gopher, j'étais fou de ce morceau:



Et pour ceux qui ne connaissent pas le travail de Gopher, à l'époque ça donnait ce genre de chose:

mardi 4 novembre 2008

Playlist Padawan octobre

Avant de faillir à mon devoir, voici ma playlist pour octobre :

1 - SebastiAn : son album de remixes qui vient de sortir
2 - Snoop Dogg : Sexual Eruption (Weird Science Remix)
3 - Mass Hysteria : Furia
4 - Vast Aire ft. Aesop, Yesha Da Poed, Cryptic One : Sinister
5 - Soulwax : Conversation Intercom


Pour le reste, juste un film : Wackness de Jonathan Levine :
New York, été 1994. Giuliani vient d'être élu et la ville vibre au son du Hip Hop. C'en est fini des cours. Dealer d'herbe officiel du lycée, Luke se sent hors-cadre. Pas de potes, puceau, des parents endettés et l'université au bout des vacances. De sa rencontre avec un psy, le docteur Squires, Luke a dealé de l'herbe contre des séances. Le docteur lui s'ennuie dans sa vie, son mariage s'effiloche, ses clients se raréfient et le temps passe trop vite (pour lui). Eviter l'effondrement, se sentir vivant, faire l'amour, gérer son blues, vendre son herbe, Luke Shapiro et le Dr Squires vont traverser l'été et la ville à la recherche d'aventures, de filles et d'un sens à leur vie.

Playlist Octobre.

Bonjour,
c'est pendant ma pause que je vous communique la sacro-sainte playlist du mois.

Pour les découvertes d'octobre:

1° Lykke Li: I'm good, I'm gone
2° Jose James: Park bench People
3° Nightmares on wax: l'Album Thought so
4° Puppetmastaz: The Takeover
5° Grace Jones: Hurricane

Pour les concerts intéressants que j'ai vu:

1° Brain Damage
2° Cocosuma
3° Emily Jane White
4° Gari
5° Amélie (Une découverte de Lille, tâchez de l'écouter ou de la voir pour ce qui sont à Lille!)

lundi 3 novembre 2008

Un héros à la hauteur du Petit Synode.

Je vous présente le plus grand super-héros, un être supérieur mettant Batman, Superman ou encore Tintin au placard. Je vous présente Acadieman. Pour mieux comprendre le personnage, Acadieman est le premier superhéros acadien, ou plutôt un anti-héros. Il aime les grands intérieurs et déteste marcher de longues distances ou skier. Le café le rend plus fort. Il aime manger du chior, de la poutine râpée, des pets de soeurs, des tétines de souris, du homard et des fried piss-clams. Il écoute n'importe quelle musique, tant qu'on y entend de la cuillère. Il aime boire de la bière, se tenir dans les cafés, se moquer du monde et se faire gâter. Il parle le chiac. Acadieman porte un t-shirt bleu avec le drapeau acadien avec une tête de mort à la place de l'étoile.
Acadieman est né quelque part au sud-est du Nouveau-Brunswick. Quand il était petit, ses parents l'on laissé dans le bois par accident, ne voulant pas manquer The Price is Right, leur émission de télé préférée.

Voici Acadieman à la beach:





et le site officiel est icitte

jeudi 30 octobre 2008

Strip 11

mercredi 29 octobre 2008

Re : Concours du plus beau blog!

Ok pour moi voici ma sélection de petits bijoux de blogs chinés sur la toile :

- un classique pour commencer.
- l'humilité faite blog (pour info le 43 c'est la Haute Loire)
- un plaisir pour les yeux.
- le branché.
- et enfin une note aquatique.

Concours du plus beau blog!

Bonjour à tous,

aujourd'hui, je vous propose de voter pour le plus beau blog après celui du Petit Synode. Pour cela, il serait bon que chacun propose 5 blogs. Puis nous choisirons le meilleur, le plus beau, le plus grand, celui qui s'assume le mieux malgré les fautes de goûts des web-designer etc etc. Alors à vos moteurs de recherche! Partez!
Alors je commence:

Y a celui-là

ou encore ça

Et ça!!

le quatrième et le cinquième

mardi 28 octobre 2008

Parce que c'est bientôt Halloween

En bon Synodien éduqué à la culture américaine, je fêtes Halloween tout en bouffant des tonnes de pop-corn micro-ondés nappés de beurre de cacahuètes et de beurre au sel de Dunkerque ( ça c'est mon côté anti-américain qui remonte.)

Tout en faisant de la graisse, je regarde ce film, un chef d'oeuvre avec du Meat Loaf dedans et surtout une grande dose de Curry, de Tim Curry!

Alors voici deux extraits du très grand The Rocky Horror Picture Show:



vendredi 24 octobre 2008

My zombie pin up




Plus ici

- - - - - - - - - - - - - WEEK END - - - - - - - - - - - - -

# # I got something for your mind your body and your soul # #

Avec ça tu impressionnes ta copine dès le petit-déj.

Voici le prochain projet des designers d'Electrolux. Il s'agit d'un grille-pain scanner que tu branches sur ton PC par le port USB. A partir de là, tu envois l'image que tu veux et ça s'imprime sur ton toast grâce à la différence de chaleur!

Je vous jure que pour noël 2009, ça va faire un malheur!



Petit ajout dans la journée:

Je vous conseille de faire défiler la page et de regarder le bas de la page... J'attends vos commentaires et savoir si on continue l'expérience avec Victoria.

mercredi 22 octobre 2008

Ainsi font font font...

Il y a quelques années, je vous parlais des Puppetmastaz. Le 27 octobre, leur nouvel album va sortir. Pour ceux qui ne m'écoutent pas ou qui font semblant lorsqu'on se retrouve autour d'une bière, j'explique vite fait le truc.
De l'electro-hip hop, des marionnettes, des allemands, des français, des idées graphiques et des concerts de la mort. Vous mélangez le tout et vos obtenez ça:

lundi 20 octobre 2008

Il y a dix ans au cinéma, on voyait ça!

Ce film m'avait marqué à l'époque et encore maintenant je reste bluffé!



Sinon on pouvait voir aussi ce fim:

samedi 18 octobre 2008

Magiciens

Le sport peut aussi être un art. Deux exemples...


Et maintenant, petite leçon de billard...


Reste à s'entraîner. Dur. Très dur.

ça c'est une belle reprise!

Je vous présente José Gonzalez. Cet artiste reprend Heartbeats des très très grands The Knife. Je sais que Padawan partage ma passion pour ce groupe.
Alors écoutez un peu cette belle version: simple, touchante et sans prétention. Au moins, lui il assume sa reprise et ne cherche pas à la cacher, la dénaturer comme ces idiots de Coldplay.

Assez et prenons du bon temps:



En cadeau, je vous propose son morceau Killing for love:

mercredi 15 octobre 2008

Coldplay, c'est les pires plagieurs!

Il y a quelques temps, je vous prouvais que la bande d'idiots de Coldplay avait plagié Kraftwerk. Cette fois, ils osent "faire un hommage". Je dirai plutôt PLAGIER le clip d'Anton Corbjin pour les immenses Depeche Mode!

Voici l'objet du crime:



Et voici le clip, un événement important dans l'histoire de la musique!
Enjoy the silence de Depeche Mode.



C'est quand même autre chose!
Sinon Depeche Mode a annoncé des nouveaux concerts dont le 27 juin 09 à Paris (Normalement au Stade de France

Le meilleur site de fan, c'est ici

mardi 14 octobre 2008

A la mémoire d'un des plus grands artistes!

Il nous a quitté mais il restera toujours dans notre mémoire comme un ami fidèle et loyal...



Je veux bien sûr parler de Rintintin. De qui j'aurai parlé sinon? Non!? Un certain Guillaume D? J'ai dit artiste pas idiot sans talent! M'enfin!


Cliquez ici pour m'aider dans un jeu, siouplé mes lapinous!

lundi 13 octobre 2008

Spot publicitaire

Deux morceaux pour une saison...

Je ne sais pas pourquoi mais les deux morceaux que je vais vous proposer aujourd'hui sont assez liés à mon humeur à cette période de l'année. Je ne sais pas comment l'expliquer et me l'expliquer mais je reviens toujours vers Everything but the girl et Boards of Canada au mois d'octobre. Et plus précisément à ce moment précis où la lumière, l'atmosphère et les odeurs se modifient considérablement.
Tout cela me prend viscéralement et me permet de passer à une nouvelle étape dans l'année. C'est difficilement compréhensible mais c'est comme ça la musique travaille énormément sur mon humeur.

alors passons aux morceaux:

Everything but the girl avec Five fathoms



Boards of Canada avec 1969. (Ecoutez le morceau, il n'y a pas de véritable clip alors j'ai pris un montage sur youtube.)

Playlist de septembre.

Bonjour à tous,

je sais que j'ai beaucoup de retard ce mois-ci. Mais j'ai un mot d'excuse et j'avais besoin d'un peu de repos vu les dernières semaines.

Bon passons aux choses sérieuses:

1°Who killed Amanda Palmer d'Amanda Palmer (Dresden Dolls)
2°Float d'Aesop Rock
3°Apocalypso de The Presets (Merci Padawan)
4°Faces in the rocks de Mariee Sioux
5°Santogold de Santogold


Pour ce qui est des livres, j'ai pô lu grand chose... Vraiment pas eu le temps...
Par contre, j'ai lu la BD Paul a un travail d'été du québécois Michel Rabagliati. C'est simple, c'est beau, un peu niaiseux mais on passe un bon moment.

samedi 4 octobre 2008

Playlist septembre 2008



La voici, la voila, c'est ma playlist pour septembre :

1 - The Ting Tings - That's Not My Name (LA Riots remix)
2 - The Prodigy - No Good (start the dance) - remastered version
3 - Puzique - Thomas / Caz Clay feat Da Backwudz - Hey Dj (The Rise and Rise of Orgasmic version)
4 - Midnight Juggernauts - Into the Galaxy (Chateau Marmont remix)
5 - Emilie Simon - Desert

Pas de pire list cette semaine non plus, juste un conseil de lecture "J'étais un chef de gang" de Lamence Madzou, suivie de "Voyage dans le monde des bandes" par Marie-Hélène Bacqué (La Découverte, 2008). Très beau témoignage sur le parcours singulier d'un jeune de Corbeil-Essonnes + un travail de sociologue sur le phénomène des bandes ; mais je pense que vous avez du en entendre parler ces temps-ci.

jeudi 2 octobre 2008

Attendre la Crise le doigt sur la couture du pantalon, un guide

Le gros de la crise était derrière nous, mais la France a courageusement su faire volte-face plutôt que de sentir cet insupportable souffle chaud sur sa nuque. Toute la France ? Non, car quelques bancs de l’Assemblée peuplés d’irréductibles marxistes résistent encore et toujours au devoir d’unité nationale.
Pour éviter de commettre un tel impair et d’être envoyé au piquet par le parti majoritaire, Brave Patrie vous dévoile quelques bonnes manières qui vous permettront de gagner des bons points auprès de votre député, de votre banquier ou du prochain journaliste qui fera le trottoir.
Et un bon point, un bouillon cube et un litre d’eau, c’est plus de 1% de vos apports journaliers recommandés en protéines. Ça peut être utile quand il ne reste que ça dans le garde-manger.

La France « vit une crise d’une gravité sans précédent ». C’est sans appel, et en effet on aurait bien du mal à trouver dans l’histoire de notre pays des moments aussi déchirants que la descente d’organes survenue lors du dernier grand écart de Christine Lagarde.


Christine Lagarde et ses conseillers travaillent d’arrache-pied au sauvetage de l’économie.

Menacés par une crise économique qu’à l’origine nous devions éponger à coups d’heures supplémentaires, les Français ont semble-t-il paressé. Le résultat est tragique : par la faute de quelques irresponsables, les milliards de citoyens qui avaient investi dans des fonds de retraite en actions sont maintenant incertains de leur avenir. Et Madame Lagarde ne peut plus avancer qu’à tous petits pas.
Pour éviter un effet domino sur le reste de l’économie, nous devons maintenant tous nous donner la main, nous tenir très très serrés, et espérer que le domino qui nous précède écrasera ceux qui se tiennent au début de la file plutôt qu’il ne les renversera. Cela s’appelle l’unité nationale, et voici comment faire.

Gardez le moral
Il convient avant toute chose de faire bonne figure. Si vous avez les mains moites, la lèvre inférieure tremblante ou bien si vous hurlez dans votre sommeil, cela peut inquiéter votre voisin et induire un mouvement de panique. Or la panique est précisément ce que nous voulons éviter.
Souriez, et prenez les mesures qui s’imposent pour garder le sourire :

- regardez/écoutez/lisez les informations françaises officielles. Elles sont bonnes et s’intéressent souvent à de vrais sujets de société. Les invités eux-mêmes y sourient, ce qui vous encouragera. Evitez à tout prix les informations étrangères, qui ont la mauvaise habitude de parler de notre pays en des termes non conformes à la norme PIPO-2007-C
- soyez in, adoptez l’attitude bouddhiste. Réjouissez-vous des petites choses de la vie. Les couchers de soleil, par exemple, arrivent ces jours-ci juste avant le journal télévisé. Profitez-en pour les regarder en famille.
- n’hésitez pas à vous faire plaisir : achetez de temps en temps un nouvel écran plat pour la cuisine, le garage, ou le cagibi du fond. Les gestes d’auto-gratification provoquent des petits jets d’endorphine dans votre organisme, là et là, et l’endorphine c’est essentiel au bonheur.
- si vous avez du mal à susciter ces jets d’endorphine, parlez-en à votre pharmacien.


La télévision à écran plat nous aidera à surmonter la crise.

Parlez de la Crise
Il suffit bien souvent d’exprimer ses craintes pour les exorciser, c’est un vieux truc de psychanalyste et de scénariste hollywoodien. Vous ressentirez un certain soulagement à nommer la chose dans un processus de miroir identificatoire. Et quel meilleur miroir que vos collègues ou vos voisins, qui partagent vos tâches quotidiennes, ou habitent dans la même barre HLM, en résumé qui mènent exactement la même vie de con que vous ? Parlez avec eux.

- écoutez. L’écoute est nécessaire à la compréhension. Qu’il s’agisse d’un de vos pairs ou d’un expert (qui n’est pas expert pour rien et en sait beaucoup plus que vous), prenez le temps d’enregistrer ce qui est dit. Laissez mûrir plutôt que de dire une ânerie qui ferait de vous la risée de votre entourage.
- la parole est d’argent, mais le silence est d’or, dit le proverbe. Et en temps de crise, c’est bien connu, l’or est une valeur refuge, ce qui valorise votre silence. Restez donc un peu silencieux, ça donnera plus de poids à vos propos.
- avant de parler, prenez connaissance de nouveaux points de vue : achetez de temps en temps un nouvel écran plat pour la cuisine, le garage, ou le cagibi du fond. Il est possible qu’une figure souriante vous soit inconnue : elle a sans doute quelque chose de rassurant à vous dire.
- si vous ressentez le besoin absolu de parler, évoquez plutôt un vrai sujet de société. Vous risquez sinon de lasser votre interlocuteur qui a déjà trois écrans plats et autant d’experts à disposition. Ces derniers en savent beaucoup plus que vous de toute façon.

Passez à l’offensive
La meilleure défense, c’est l’attaque. Vous aurez si vous attaquez la Crise de front l’impression de faire partie d’un groupe soudé. Ceci présente l’avantage de pouvoir déléguer l’élaboration d’une stratégie à des experts. Ça tombe bien, ils en savent beaucoup plus que vous. Vous êtes maintenant disponible pour agir. Vous êtes devenu un acteur. Un consommacteur. Depuis le temps que les experts vous en parlaient, vous devriez être fier.

- cassez la tirelire et achetez des trucs. La consommation des ménages est un indicateur économique d’une importance capitale en temps de Crise. Elle encourage les banques à être audacieuses et les entreprises à produire plus. Il s’agit là des symptômes d’une économie en bonne santé. Et quand l’économie va, la Crise s’en va. C’est exactement ce que nous voulons, non ?
- regardez autour de vous, et soyez honnête : voulez-vous vraiment vivre entouré d’autant de vieilleries ? Il existe maintenant des écrans plats très abordables qui donneront à votre intérieur un look nettement plus XXIème siècle. Achetez-en un ou deux.
- l’immobilier baisse, les actions aussi. Peut-être est-il temps pour vous d’entrer de plain pied dans la France de propriétaires et d’actionnaires voulue par le Président Sarkozy ? N’attendez pas que la situation se stabilise, vous risqueriez de passer à côté de bonnes affaires. Accessoirement, cela ralentira le glissement du marché de l’immobilier et de la bourse. Vous voyez, ça va déjà mieux, et grâce à vous !
- si vous êtes un peu ric-rac pour financer ces achats, n’hésitez pas à prendre un crédit, de préférence revolving : ceux-là assurent aux banques des rentrées d’argent régulières et éternelles, et c’est un bon signe pour l’économie.

Il ne s’agit bien entendu là que d’une infime partie des actions que vous pouvez entreprendre pour sauver la France. La règle numéro un de l’unité nationale, c’est que vous pouvez y participer : si vous préférez vendre un rein, offrir vos enfants à l’appréciation de messieurs fortunés ou bien manger des galettes de boue, libre à vous. L’essentiel c’est de faire rentrer du cash dans le système. Les experts vous le disent, et ils en savent beaucoup plus que vous.

Merci qui ?

Didier Kala
http://bravepatrie.com/article1159.html

mardi 30 septembre 2008

De la culture

Le culturel a horreur de la politique.
Alain Brossat, Le grand dégoût culturel, 2008.
Christian Ruby

Image1Le débat autour du statut de la culture dans nos sociétés n’est pas récent. La grande vague des imprécations et des critiques du statut contemporain fait à la culture est passée. Il n’empêche que la polémique doit être, à bon droit, relancée à chaque instant, mais moins sur la réalité du phénomène que sur les concepts à utiliser pour l’étudier. Car les dénonciations offusquées sont certes plaisantes à lire, mais peu fructueuses. Elles dégagent quelques faits superficiels. Elles relèvent notamment l’amplification des usages sociaux de la culture. Mais elles n’en donnent pas la clef théorique. C’est d’ailleurs parce qu’il pense disposer de perspectives nouvelles à faire valoir qu’Alain Brossat prend la plume, et une plume polémique. Enseignant en philosophie à Paris VIII-Saint-Denis, il a déjà produit quelques ouvrages qui recadraient avec pertinence tel ou tel autre phénomène. Notamment La Démocratie immunitaire (Paris, La Dispute, 2003) qui peut avantageusement être lu avant celui que nous présentons ici, afin d’en mieux comprendre les articulations.

Il s’attaque donc ici à la fois au statut de la culture et à la conceptualisation appropriée pour en saisir le statut. Que chacun affûte alors ses arguments ! Car Alain Brossat entre dans la polémique, à son habitude, en fonçant sur sa proie. Il ne se contente plus de constats, il veut montrer que la primauté de la culture est devenue une des structures du capitalisme et de l’Etat contemporain.

Il attaque le problème d’emblée, par une remarque portant sur les discours entendus à propos de la défense de la culture, et une remarque dont l’argumentaire doit être rendu public, en particulier auprès des commentateurs du devenir de la sphère culturelle. Il se demande, en effet, pourquoi une phrase – « la culture n’est pas une marchandise comme les autres » – rassemble autant d’adhésion autour d’elle, au point que les personnes dont les intérêts divergent le plus s’accordent pour la soutenir (les ministres de la culture, les intermittents du spectacle, les patrons d’industries culturelles,…).

Reprenons son raisonnement. On affirme, en effet, que la culture n’est pas une marchandise comme les autres. Mais, restons attentifs à ce qui se dit là : voilà qui signifie à la fois que la culture est une marchandise et qu’elle est une marchandise d’exception. En un mot, elle est donc bien une marchandise ! Autrement dit, contrairement à ce que croient ceux qui la prononcent, cette phrase dit très exactement que la culture est une marchandise, et comme on ne voit pas ce que serait une marchandise non marchande, autant dire que la culture est une marchandise, mais qu’on réclame pour la régler d’autres lois du marché que celles qui sont en vigueur pour d’autres produits. Simple dénégation par conséquent, cette phrase affirme bien que la culture est une marchandise, que les intérêts des marchands de la culture doivent être protégés et que la circulation de cette marchandise doit s’effectuer dans des formes requises par eux. CQFD.

Mais l’ouvrage ne s’arrête pas en si bon chemin. Alain Brossat en veut aussi à ceux qui réduisent le combat pour la culture à une mise en accusation réductrice des médias ou des pratiques du ministère de la culture. Ceux-là se contentent de déclarer que la culture, de nos jours, est en « crise », dans la mesure où ce qu’on appelle culture se satisfait d’abêtir les foules. L’auteur affirme vivement que cette déclaration d’une « crise » de la culture n’a pas de signification, du moins qu’elle n’atteint pas le but qu’elle vise. Aussi cherche-t-il à reprendre entièrement le débat sur d’autres fondements. Plutôt que de s’interroger sur les conditions d’une émancipation de la culture d’avec le monde de la marchandise, il se demande : qu’en est-il de la culture dans nos sociétés ? Quelles relations s’établissent entre expansion sans fin de la sphère culturelle et rétraction de la sphère politique ?

Mais pour entendre cela, il importe de suivre globalement la démarche de l’auteur. Son point de départ est le suivant. A l’évidence, affirme-t-il, la culture est chaque jour davantage une forme d’enduit liquide qui tend à colmater les brèches et à jouer un rôle irremplaçable de remplissage là où le travail, la politique, la famille ont vu s’affaiblir leurs capacités structurantes et leur aptitude à « occuper » la vie de la population. Il ajoute encore que, manifestement, les sociétés développées tendent de façon toujours croissante à fonctionner à la culture, au même titre qu’elles ont pu marcher naguère à la mobilisation de la force de travail ou au patriotisme.

À cet égard, il utilise l’expression de « démocratie culturelle » pour distinguer nos sociétés. En elle, la culture n’est pas seulement l’enjeu d’un infléchissement du régime sous lequel nous vivons, mais surtout son efficace doit être comprise en termes de « mode organisateur général de la vie en commun ».

Pourquoi ce rôle est-il dévolu à la culture ? Parce que celle-ci a des capacités agrégatrices, et pan-inclusives, qui se manifestent dans l’aptitude à soumettre à un même régime le patrimoine, les colloques plus ou moins savants, les éco-musées, les croisières culturelles, … Dès lors, la « démocratie culturelle » devient, dans son propos, une figure inédite, dont la promotion et l’hégémonie supposent le déclin ou l’épuisement des capacités structurantes de la démocratie de type parlementaire.

Alain Brossat ne néglige évidemment pas de prendre à parti le ministère de la culture dont l’existence, montre-t-il, « manifeste à quel point l’Etat considère l’opération d’un tel rassemblement comme l’une de ses tâches constantes ».

Et pour affermir son analyse, il prend appui sur les travaux de Michel Foucault, en précisant que l’ère de la démocratie culturelle réalise une nouvelle modalité de la biopolitique et du biopouvoir. Ce qu’il traduit par une formule, sans doute plus heureuse : celle de « gouvernement à la culture ».

Par ces mots, il faut entendre deux choses. La première, que dans nos sociétés, « les capacités de rassemblement, l’énergie agrégative que manifeste la culture, sa formidable propriété de ciment dans des sociétés obsédées par les risques de fractures, de dissolution, et les figures d’hétérogénéité vont se manifester en tant que puissance proprement politique ». La seconde, qu’il ne s’agit pas par cette expression de désigner les politiques culturelles, mais une véritable « politique à la culture », au moyen de la culture.

La conséquence est claire : il n’y a plus de politique, si par ce terme, on entend, comme le propose Brossat, une sphère spécifique dans laquelle les hommes élaborent sans fin le différend originaire entre « être-divisés » et « être-ensemble ».

Ce que Brossat identifie, en fin de parcours, c’est la figure d’une politique (à la culture) anti-politique. Une politique qui fonctionne sur des mécanismes et des dispositifs d’investissement ou de contamination de la sphère politique par des agencements qui lui sont en principe étranger, ou qui du moins, jusqu’alors étaient affirmés « étrangers » au politique. Les nouvelles formes « politiques », montre-t-il, sont des « anti-politiques » au sens où elles sont fondées sur le déni de la division, et où leur procédure fondamentale est l’agrégation (ce à quoi se prête fort bien la culture), sans présentation de positions en conflit ni délibération. En somme, la culture se présente dans nos sociétés comme l’unique principe totalisateur. Elle est par là même conduite à jouer un rôle éminemment politique.

Pour conduire sa thèse, Brossat explore différents moments de ce qui devient sous sa plume le « régime culturel » de la démocratie. Il montre, mais tout cela est beaucoup trop connu pour que nous y insistions, que ce régime privilégie les objets (un monde surpeuplé d’objets et d’objets de consommation), et leur conservation, sur le sens de l’histoire conçu comme histoire à entreprendre. Il insiste sur le fait que ce régime pratique l’escamotage des différends politiques au profit de l’expansion des pratiques de communication. Il fait un détour par le montage médiatico-étatique des faveurs du sport, et surtout des dispositifs d’affichage d’une moralité irréprochable à travers le sport…

Mais il n’est pas sans s’obliger pour autant à se demander si la démocratie culturelle enveloppe des résistances, qui permettraient d’envisager son renversement. Il tente alors d’évaluer la portée, de nos jours, du thème politique de l’émancipation. Toutefois, il n’insiste guère sur ce point, considérant que les figures de la division ne sont pas vraiment nombreuses de nos jours. Manifestement, l’auteur ne déploie pas un grand optimisme révolutionnaire à l’endroit de cette démocratie culturelle.

Reste pourtant une question. Qu’est-ce qui motive la notion de « grand dégoût » culturel ? Il faut attendre une centaine de pages pour obtenir la réponse : le grand dégoût d’aujourd’hui, c’est celui qui a saisi, répond l’auteur, une société obèse de culture, et qui subit l’injonction d’avoir à se montrer toujours plus cultivée.

C’est ce pourquoi il convient, c’est la conclusion de l’auteur, de se défendre de la démocratie culturelle, de cette démocratie qui fait de la culture une simple forme de rassemblement et un moyen de gouvernement. Mais par quels moyens ? Si la culture est la mort de la politique, que peut être une politique non culturelle ou une politique déjouant le culturel (et non pas la culture) ?

Extrait de Espacestemps.net : http://www.espacestemps.net/document5573.html

dimanche 28 septembre 2008

Thierry la France

Le moyen-âge nous inspirant, ci-dessous Thierry la Frrrrrance, oui Môsieur!

La légende du roi Arthur

Une exposition virtuelle bien foutue je trouve...

http://expositions.bnf.fr/arthur/index.htm

Beaucoup d'émotion !



[sans commentaire], comme on dit chez Renaut

Si vous avez trop bossé cette semaine...

petit retour sur ce qui a fait l'événement par ici :

samedi 27 septembre 2008

Des nuisettes et des plumes...

Un clip de Para One, Dundun-dun ; il s'agit d'un compositeur originaire de Chambéry. Pour ma part, j'apprécie.

Quand la pluie commence à tomber.

Dans une ambiance néo-punk egypto-tropézienne improbable voici Jermaine Jackson et Pia Zadora dans When the rain begins to fall : Enjoy :

vendredi 19 septembre 2008

Culture en péril au Canada!

Ceci n'est pas une blague, dans peu de temps, un vote au Canada va peut-être changer les modes de financement du milieu culturel. Ne rentrons pas dans le débat, vous trouverez pas mal d'articles dans les journaux.

Pour mieux comprendre je vous invite à regarder cette petite vidéo.



On en reparle dans les commentaires.

Strip 10

jeudi 18 septembre 2008

mercredi 17 septembre 2008

L'indice de Gini, kézako ???


Derrière cette image se dissimule un beau sujet sociologique :
http://www.espacestemps.net/document5683.html
Le plaisir et le savoir... peut-être bien ma devise finalement ?

mardi 16 septembre 2008

Pour une nouvelle, c'est une nouvelle...

Comme vous le savez, c'est Marseille qui deviendra capitale européenne de la culture... Y a du boulot...

Alors allez faire un tour sur ce lien pour vous faire une idée.
En tout cas, ce n'est pas le choix qui me satisfait le plus. Je suis déçu et vous?

samedi 13 septembre 2008

200ème message: rendons hommage aux génies de la musique!

Parce qu'au Petit Synode on assume nos choix musicaux et notre haine pour les pires idioties dont nous abreuvent les radios françaises, je dois absolument offrir à votre jugement et à votre moquerie une partie de l'histoire de la musique française:

Au commencement, il y avait:

Michel Fugain et sa philosophie profonde



Il a donné naissance à ce type-là, l'homme le plus mauvais de la chanson française, je ne vous impose pas de cliquer sur la vidéo mais il fallait la mettre pour l'édification de nos lecteurs:



Et ce pauvre type, nous donne encore pire:



Alors qu'est-ce qui nous attend par la suite? Synodiens continuons le combat et conspuons les erreurs de la chanson française! Merci pour tous ces billets d'humeur, ce partage de bons mots et toutes ces découvertes!

mardi 9 septembre 2008

Dire que c'est des livres pour les enfants!

C'est beau. Ce sont de magnifiques histoires et ça arrête de prendre les enfants pour des neuneus. Laissez-moi vous présenter le travail de Benjamin Lacombe:






lundi 8 septembre 2008

Un peu de noirceur anglaise

En revenant tard ce week-end, j'ai mis en route mon enregistrement du dernier Tracks et je vois un reportage sur The Horrors! Aussitôt, je retourne mes CD et depuis j'écoute ça à fond:

She is the New Thing:


et aussi Sheena is a parasite (Clip de l'immense Chris Cunningham. Le clip ne paraît pas hors norme au premier regard mais c'est d'une technicité bluffante!)

Une petite partie de tennis à Dubai à 210 m de haut ?


Tennis
envoyé par reelgood0008

dimanche 7 septembre 2008

Les Gremlins

Padawan est fan de Star Wars et moi des Gremlins et des films que vous trouverez dans ce petit bonus fait par un fan belge, reprenant le principe de Gremlins 2 où ces sympathiques bêbêtes piratent un film de John Wayne. Admirez le travail avec plein d'extraits des films qui ont bercés notre enfance:

Leia's slave suit







Pour d'autres photos appuyer ici ou

Vous allez m'en vouloir



Pour ma rattraper, quand même :

samedi 6 septembre 2008

Fanatiques de la guerre des étoiles






Des photos de fans de Star Wars dans leur environnement quotidien. Si vous êtes sages, vous aurez droit aux fans féminines en costume de Leia dans l'épisode VI c'est à dire en esclave de Jabba The Hutt...

Pastis par temps bleu, pastis délicieux

Parce qu'au petit synode, y a pas de raison qu'on parle pas de foot !
(source : http://www.sofoot.com/article-107764-pastis-par-temps-bleu-pastis-delicieux-sofoot.html) samedi 23 août 2008

Le 11 juin, midi, à l’Etoile, une boîte lounge à pouffes près des Champs-Elysées. Eric Cantona est venu présenter sa dernière création : une bouteille de Pastis 51 qu’il a customisé de ses mains. Un reportage qui rappelle l’été, le vrai.

Mardi 10 juin, dans une boîte Hotmail, une annonce aux relents de Paris Plage : « 51, le pastis non conformiste vous invite à découvrir la création "haute en couleur" réalisée par Eric Cantona, le mercredi 11 juin de 12h00 à 14h00 sur le patio de l’Etoile. Intervention d’Eric Cantona en présence de Pierre Coppéré, PDG de Pernod SA. Cocktail déjeunatoire méridional et artistique ». Ou comment faire marner un Parisien qui attend ses vacances.

C’est vrai quoi, se faire un petit pastaga en terrasse entre Canto et Pernod, le tout autour d’une bouteille griffée du King en personne, ça a de la gueule. Surtout que pour une fois, le ciel parisien s’est mis au diapason, soleil de plomb et 25 degrés dans la capitale. On s’y croirait. Tongs, short hawaïen et boules de pétanque dans le sac à dos, direction les Champs-Élysées pour aller prendre quelques couleurs.

Arrivés sur les lieux à 12h30, la fameuse demi-heure de politesse française. Ça tombe bien, Canto est Français, donc lui aussi se pointe à la bourre. Petite bise à son frangin Joël pendant que l’attaché de presse se rue sur le Taxi, carte gold à la main. Une fois le taco rémunéré, c’est sur nous qu’elle se jette, et d’un seul regard nous fait bien comprendre qu’il ne faudra pas trop faire les marioles : « Vous êtes les journalistes de So Foot ? Allez y mollo avec les questions foot, parce que vous êtes les seuls de la presse sportive et qu’à priori, Eric n’a pas trop envie de parler ballon ». Et la liberté de la presse, merde ?

A l’intérieur de la boîte, une flopée d’hôtesses accueille les invités : elles sont belles, elles sont blondes, elles sont grandes. Elles nous sourient. On est bien. Le moment que choisit Charles de Saint-Vincent pour faire son entrée. Saint-Vincent, c’est le chef de produit 51. Costard beige, chemise blanc cassé, mèche châtain claire bloquée derrière l’oreille, Charly est un mec qui pèse, et cette petite sauterie c’est un peu son bébé quelque part : « L’idée a germé il y a un an et Eric a tout de suite accepté. Car plus qu’un alcool, cette boisson est une philosophie, un amour de la convivialité. Joël me confiait d’ailleurs qu’il y avait toujours une bouteille de Pastis dans les réunions familiales ». À l’en croire, une vraie famille d’alcolos.

Pour l’occasion, Pernod a bien fait les choses. Une armée de serveurs tektoniks déambule en proposant foison de petites verrines et autres toasts. Une purée de melon et son jambon de Parme par ci, un caviar d’aubergine et son nid de hareng par là, un velouté de tomate et sa crème de basilic ailleurs...le tout arrosé de Pastis et autres dérivés à volonté. On commence à être sacrément bien.

C’est là qu’intervient Jean-Louis Laboissière. Jean Lou’, il est chef de rubrique à Rayon Boissons, « le magazine des boissons en grande distribution ». Quelque part entre Jean-Claude Convenant et Eric Besnard, Jean-Louis est surtout un grand professionnel qui prépare parfaitement ses interviews. Observateur, il pense que l’on s’y connaît un peu en foot. Questions : « Cantona, il est de Marseille ? Et c’était un bon joueur alors ? Le beach soccer, c’est quoi en fait ? » Y’a pas marqué France Foot, mais on lui répond quand même. Entre confrères... Sympa, JL nous apprend en retour que le pastis est élaboré à base d’anis étoilé cueilli à la frontière de la Chine et du Vietnam, ce qui explique sans doute le choix de la boîte de Tony Gomez. Pas con, le Jean-Louis.

Correctement imbibés et presque rassasiés, on est enfin paré pour la conférence. Pierre Coppéré dégaine en premier : « 51, c’est une marque du Sud, synonyme de soleil. Mais c’est surtout une marque anti-conformiste, d’où l’Etoile en pleine journée. Et puis comme 51, Eric est un artiste 100% Marseillais ». Car ce n’est pas le footballeur ni l’acteur qui est là, mais bien l’artiste. Il répond aux questions calmement. Non, il n’a pas hésité une seconde, oui, la marque incarne un idéal de convivialité, et non, il n’a pas eu besoin de se droguer pour dessiner la bouteille. Au passage, il claque quelques aphorismes : « Très tôt, j’ai eu affaire à 51, même à 102 parfois ». Ou encore : « Baudelaire ? C’est un modèle dans le contenu. Je peux aimer un artiste qui se détruit car il ne se détruit pas pour être un artiste. C’est parce que les artistes ont parfois du mal à être ce qu’ils sont qu’ils prennent ces substances pour vivre ».

Surtout, il explique sa création : des filets, des alliances avec les noms de Gypsis et Protis (les fondateurs de la ville de Marseille), une voile et la bonne mère. Parce que « marquer un but, c’est comme pêcher un poisson », que « le mariage, c’est aussi la liberté » et qu’« il y a plein de bateaux à Marseille, et il est important pour les Marseillais de savoir qu’ils peuvent partir même si au final ils ne bougent jamais ». Encore essoufflée, une journaliste lève la main : « Vous pouvez expliquer la symbolique de votre bouteille ? » Réponse du King : « Je crois que Madame est arrivée en retard », avant de conclure : « Le design de ma bouteille est enfantin, d’ailleurs quand je la vois, j’ai envie de me servir un verre ». Nous aussi.

Une fois son allocution terminée, le King reçoit en aparté. L’occasion enfin de discuter un peu ballon et de revenir sur son passé : « J’ai arrêté le jour où je ne pouvais plus faire mieux, où j’ai eu la sensation d’atteindre le sommet ». A terme, il se verrait bien à la tête de Manchester United ou de l’équipe nationale anglaise « parce que moi, c’est le football anglais qui coule dans mes veines ». Devenir le meilleur sélectionneur du monde en somme, parce qu’ « il n’y a rien de prétentieux à dire que l’on veut faire le mieux possible ».

L’occasion aussi pour quelques journaleux de se mettre en avant. Chemise Ralph Lauren, frange impeccable, et petits mocassins proprets, l’un d’eux se lance. « Moi je » avant chaque phrase, Monsieur débite ses souvenirs de Footix et en profite pour gratter un autographe, sous prétexte d’un petit neveu fan lui aussi.

Pendant ce temps-là, les desserts sont arrivés sur la table. Gâteaux de riz et gelée de champagne dans une flûte, dégeulasse. Mixture pétillante bleue schtroumpf dans une éprouvette, déroutant. Joël Cantona avec les lunettes de Kanye West, renversant.

Fin de l’apéro. Avant de repartir, chaque convive se voit offrir la fameuse bouteille. Au fond, c’est aussi pour ça qu’on a traversé Paname en vélib. Et parce que celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas, ce sera retour en métro pour tout le monde.

Par Paul Bemer et Lucas Duvernet-Coppola

(bouteille disponible à la vente uniquement sur www.barpremium.fr)

vendredi 5 septembre 2008

un peu de froid en ce mois de septembre.

Je pense que nous sommes tous occupés en ce mois de septembre mais nous devons continuer à porter la bonne parole. Pour appuyer les très bons choix de Padawan sur le label Modular, je vous invite à écouter Colder et son album de 2005 Heat. Un album que j'écoutais en boucle à l'époque et que je viens de remettre sur ma platine. Nous sommes proche de la cold wave et de l'electro assez sombre (sans vouloir entrer dans un débat d'experts.).

Voici un morceau:

lundi 1 septembre 2008

Pour mettre une mélodie sur nos pires CDs

Parmi le choix de Padawan:



Parmi le choix de Novice:



J'avais la même coupe de cheveux avant... Suis passé du mulet au style goth. Bienvenu dans l'âge ingrat...