mardi 21 décembre 2010

Acidkids - Bloom



+ un joli petit morceau intitulé "greek geek" à capter ici

jeudi 2 décembre 2010

The knife et Darwin.

Cela fait quelques temps que The Knife a conçu son opéra autour de Darwin mais en bossant j'écoutais ce double album et je le trouve tellement bien construit! Je vous propose donc une conversation autour de ce projet avec une vidéo aussi parfaite et troublante que l'album. 13 minutes dans l'univers de Darwin et de The Knife!

Seeds. Prochaine sortie chez Rabid Records.

Voici un morceau sélectionné par Olof Dreijer de The Knife. Je vous laisse découvrir, disponible en vynil dès le 6 décembre!!!

The Knife, in collaboration with Mt.Sims and Planningtorock - Seeds by Rabid Records

Le reste en écoute sur à cette adresse

Playlist Novice Novembre 2010

1° Warpaint. Leur premier album The Fool
2° Paul Kalkbrenner. Berlin Calling
3° Suuns. Up past the Nursery. le clip ici
4° Lykke Li. Get some
5° Oy. First box then walk.

mercredi 1 décembre 2010

Playlist novembre 2010

1 - Waka Flocka Flame - O Let's Do It (Heroes + Villains Remix)
2 - Our Broken Garden - Garden Grow (School Of Seven Bells Remix)
3 - Carte Blanche - Gare du Nord
4 - Spank Rock - What It Look Like (Todd Edwards Remix)
5 - The Brian Jonestown Massacre - Let's Go Fucking Mental

lundi 29 novembre 2010

A imiter lorsque vous prenez l'autoroute.

Voici un extrait du film suédois Sound of Noise.

"Un refrain qui donne envie de picniquer!"

Je ne sais pas quoi penser de Stromae, à la fois îcone bobo neuneu d'une belgitude à la mode ou musicien d'une eurodance minimale comme il y a 20 ans. J'attends de le voir sur scène aux Trans pour me faire une idée.
En attendant, une petite vidéo avec l'acteur qui ne change pas d'attitude qu'il soit dans un film comique ou dans un film de guerre: Jamel Debbouze

vendredi 26 novembre 2010

Dominic Wilcox

Quelques brillantes inventions de Dominic Wilcox :

Les gants de prè-réconciliation :
















La poubelle xylophone :


le kit de stickers anti-vols :







































la lampe de nez :








































Le site complet ici.

Je vous conseille aussi ses dessins .

jeudi 25 novembre 2010

>> Video Throwback >>

Snapcase - Caboose

HXC glorious days :

vendredi 19 novembre 2010

Dernier clip de Yann Perreau. Le Bruit des bottes.

Bonjour à tous, ce n'est pas la première fois que je vous parle du chanteur Yann Perreau. Il vient de sortir son nouveau clip sur une chorégraphie de Dave St Pierre dont le spectacle La Pornographie des âmes reste pour moi un très grand moment!

Pour notre ami Garg, tu remarqueras la présence de la danseuse Julie Perron. Elle était sur le spectacle Poésie, Sandwichs et autres soirs qui penchent lors du dernier festival.

Yann Perreau: Le bruit des bottes from Bonsound on Vimeo.

mardi 16 novembre 2010

Liban Underground.

Actuellement, j'écoute pas mal de groupes et j'ai reçu Francophonie 2010, magnifique boîtier avec 4 CD dedans! C'est l'OIF et RFI qui proposent un panorama des musiciens émergents en Afrique, Maghreb mais aussi Liban etc.

J'ai pu découvrir Zeid Hamdan, jeune libanais, précurseur de l'electro arabique. Il avait monté le groupe soapkills avec Yasmine Hamdan. (Pour les connaisseurs, c'est cette talentueuse chanteuse libanaise qui se cache derrière le projet YAS en 2009 avec Mirwais.)
Je vous propose le morceau General Suleiman du groupe Zeid and the wings! Amis historiens, vous trouverez rapidement de qui la chanson parle!

mercredi 10 novembre 2010

Merde

SUPERB, c’est le nouveau projet de Dom Polski (aka Gamboy) à travers lequel il produit la musique et une vidéo pour une collaboration avec un artiste qu’il apprécie, et ce à intervalle de 3 mois. Le premier résultat est cette collaboration avec Jeune Chilli Chill qui s’intitule “Merde”,

Vous pouvez rester au courant des prochains projets en visitant le site de SUPERB, mais pour l’instant je vous laisse apprécier “Merde”. On a bien hâte de voir qui seront ses prochain coup de coeur.

mardi 9 novembre 2010

Visiter Limoges sur du classique!

Je sais que Limoges vous manque, je sais que vous aviez rêvé de faire la balade en petit train en août dernier mais nous n'avions pas eu le temps à cause de certains pochtrons préférant écumer les bars limougeauds!
Pour remédier à cette visite loupée, je vous propose une vidéo sur les coutumes culinaires limougik dans les plus hauts lieux de la capitale du Limousin!



Pour info, c'est la même personne qui avait rendu hommage à Mickael Jackson en dansant sur une borne d'accueil de la BFM de Limoges et qui avait pas mal tourné sur le wouaib et à la tévé!

Karkwa

Cette nuit, j'ai pris le temps de lire Pierre Nepveu, auteur et poète québécois. Au détour d'une page, je tombe sur un poème étrangement familier. En effet, Karkwa a mis en musique Le Solstice que je vous laisse découvrir lors d'une captation de Mange ta ville!



De même, je vous propose un extrait du dernier album de mars 2010. Le pyromane.

dimanche 7 novembre 2010

Les nuits sonores à Toulouse

Invitées par l'asso "La Petite", les nuits sonores s'installent à Toulouse la semaine prochaine. Une très belle prog étalée sur 4 nuits + des expos, des événements, apéros sonores et autre babyrave... ; bref , c'est un peu tout comme à Lyon mais en plus petit! (c'est d'ailleurs un peu tout le temps comme ça à Tlse...)

J'irai donc checker tout ça de visu (et de bibu) pour le compte de notre organisation et n'hésiterai pas à tenir le comité informé. Novice, si tu souhaites te joindre...

Les infos ici

+ le teaser (vous reconnaîtrez en arrière-plan sonore le morceau "Gare du Nord" par Carte Blanche ; morceau posté il y a quelques semaines par votre serviteur sur notre antenne) :

mercredi 3 novembre 2010

FeuFollet

Voici un jeune groupe cajun de Louisiane qu'on vient de me faire découvrir. J'y trouve un certain intérêt pour l'année prochaine!

Je vous laisse découvrir!

Feufollet - Les Jours Sont Longs from Allison Bohl on Vimeo.

Un peu d'histoire.

Je sais que ce message ne peut intéresser que Garg puisque Padawan et moi-même n'avons plus la capacité capillaire pour ce genre d'excentricité!

Voici la fabuleuse histoire du mullet!

D'où vient le «mullet»?
L'histoire de cette coupe de cheveux culte qui vient d'être interdite en Iran.




Le ministre iranien de la Culture et de la guidance islamique a récemment interdit plusieurs styles de coiffures pour hommes, dénoncés comme «non-islamiques». Parmi elles: le catogan, la coupe de cheveux à l’iroquoise et le célèbre mullet, connue en France sous divers vocables peu charitables tels que «coupe de footeux», «coupe de Bulgare», «coupe d’Allemand» (Séville, 1982) ou «Court dessus, long derrière». Depuis quand les Occidentaux portent-ils la mullet?

Et bien, depuis l’époque de la Grèce antique. Cette coupe de cheveux est peut-être née au Proche-Orient, mais Alan Henderson, auteur de Mullet Madness!: The Haircut That's Business Up Front and a Party in the Back se demande si les peuples préhistoriques n’auraient pas découvert le bénéfice de se couper les cheveux court sur le devant afin de ne pas les avoir dans les yeux tout en les laissant long dans le cou pour protéger leur nuque du soleil et du froid. Des découvertes archéologiques confirment l’existence de le mullet dans les anciennes civilisations de Mésopotamie, de Syrie et d’Asie mineure, ajoute Henderson. Les guerriers hittites du XVIe siècle avant notre ère portaient une coupe de cheveux s’y apparentant, tout comme les Assyriens et les Egyptiens. Enfin, des statues et les gravures grecques du VIe siècle avant notre ère révèlent que des coupes de cheveux très proches étaient présentes dans la culture occidentale dès ses débuts. (Les Romains préféraient quant à eux une coupe beaucoup plus courte)

Bien que les représentants officiels de l’Iran viennent juste de désigner le mullet comme une forme d’invasion culturelle de l’Occident, cette coupe de cheveux est donc connue depuis la nuit des temps. Mais l’émergence de la globalisation des modes a déjà transformé le choix personnel d’une coupe de cheveux en véritable phénomène de société. Lorsque dans les années 1970, les cheveux longs sont devenus populaires pour les hommes, ainsi que les coupes afro, les catogans ou les rouflaquettes bien épaisses, le mullet n’était qu’une coupe parmi tant d’autres. Les spécialistes de la question considèrent que les «Ailes de pégase» de Paul McCartney et la coupe de cheveux du Bowie de Ziggy Stardust ont beaucoup fait pour la popularité de cette coupe de cheveux. Le style atteint son apogée dans les années 1980, qui voient un grand nombre d’acteurs, de musiciens et de sportifs adopter le mullet.

Mais le nom de mullet est une invention occidentale relativement récente. L’Oxford English Dictionnary cite une chanson des Beastie Boys de 1994, baptisée Mullet Head comme étant le premier usage du mot dans cette acception (le terme désigne en effet, littéralement un poisson: le mulet ou rouget). Le rap, et un article («Mulling over the Mullet») du magazine Grand Royal consacré à cette musique, a poussé certaines personnes à créer des sites Internet, comme le regretté Mullet Watch, qui promeuvent cette coupe de cheveux comme un objet de moquerie fétichiste. Avant cela, le terme de «mullet-head» était une insulte américaine, un peu désuète, désignant une personne un peu stupide ou idiote. Ce terme semble être dérivé de l’insulte anglaise mull-head et donc du mulet, ce poisson à tête plate. Le mot est même utilisé par Mark Twain dans Huckleberry Finn.

Jessica Dweck

Traduit par Antoine Bourguilleau

mardi 2 novembre 2010

Playlist octobre 2010

Une playlist un peu plus longue qu'à l'accoutumée ; ça fait autant de bonnes nouvelles pour les écoutilles... Akcheune !! :

1 - Smut - Badman Place
2 - Salem - L'album King Night (du R&B de Vampires!!!)
4 - Le Best Of de Christophe
5 - Sven Väth & Richie Hawtin - Cocoonclubibiza - The Sound Of The Third Season
6 - Best Coast - When I'm With You
7 - Wavves - King Of The Beach
8 - Soulwax - E-talking (ce clip est quand même d'anthologie!)
9 - Saul Williams - Twice The First Time
10 - Daft Punk - The Brainwasher


Danse belge

Avant de commencer mon message, je tiens à dire à Padawan que cet acte terroriste ne restera pas impuni! La riposte sera sournoise et dévastatrice!
Pour aller vite, j'irai aux Transmusicales de Rennes cette année. J'aurai la chance de voir MIA, Mama Rosin, Oy etc. Mais il y a ce groupe de Ghent: Madensuyu. Ce groupe a fait un clip en partenariat avec les ballets C de la B. Je vous laisse découvrir ce grand moment d'expression des corps! Cette vidéo rend aussi hommage à toutes nos fins de soirée!

mercredi 27 octobre 2010

Waves Machines. I go I go I go

Des sonorités qui vont sans doute plaire à notre ami Padawan!

Wave Machines - I Go I Go I Go from Alasdair & Jock on Vimeo.

Pon de Floor. Major Lazer

Un clip assez léger léger comme on les aime auPetit Synode. Lorsque Diplo ne fait pas des pubs pour Blackberry, il a le temps de sortir de très bons disques!

Major Lazer "Pon De Floor" from Eric Wareheim on Vimeo.

dimanche 24 octobre 2010

M.I.A's burqa

"La chanteuse British d’origine tamoule s’attaque cette fois-ci au sujet sensible de la burqa en se pointant à la cérémonie des Scream Awards 2010 à Londres en burqa ne laissant apercevoir que ses yeux. Le morceau de tissu d’ordinaire noir et sinistre avait été pimpé par la chanteuse avec des imprimés furieusement années 80 ainsi que des paroles de sa dernière chanson XXXO dont le clip merveilleux est une ode aux captchas et à tout ce qu’il y a de plus kitsch sur internet en matière de GIF."
http://www.madmoizelle.com

mardi 19 octobre 2010

David Alvarez



Mojo Ego

Voici le dernier clip de Misteur Valaire Mojo Ego avec la chanteuse Gigi French! Il y a un petit brontoaure crew là dedans!

vendredi 15 octobre 2010

Une chanson collant avec notre époque!

Je vous propose l'interprétation de Yann Perreault et le groupe de rap Loco Locass du titre Le Bruit des bottes. Il me semble que notre pays (Gouvernement etc) devrait écouter avec attention les paroles...

En ces temps de crise!

Pourquoi ne pas suivre la proposition de l'immense journal bête et méchant?

mercredi 13 octobre 2010

Kobi Levi






Kobi Levi

Mama Rosin

C'est jeune, c'est plein de fougue et je vais les voir aux Transmusicales de Rennes début décembre!

Grinderman 2

Second album du projet Nick Cave/Ellis

C'est grindhouse, c'est pop culture dans le clip et c'est viscéralement violent dans le contenu! Tout ce que j'aime!
Suivez le lien

Playlist Novice

J'ai du retard dans la diffusion de ma playlist mais Garg peut témoigner de mon surcroît de travail ces derniers temps!

Pour faire vite:
1° Interpol. Interpol (Toujours aussi bon!)
2° Belmundo Regal de Radio Radio (Electro Hip Hop en chiac!)
3° Grinderman 2 de Grinderman (Nick Cave)
4° Oil Slick de Bachar Mar-Khalifé
5° Brûle lentement de Mama Rosin (Des Suisses faisant de la musique cajun!)

En cadeau, le clip d'Interpol.

dimanche 10 octobre 2010

ceo - come with me

Une esthétique très gay sur ce clip ; je vous laisse néanmoins juger du reste que je trouve plutôt intéressant...

vendredi 1 octobre 2010

Playlist septembre 2010

1 - Das Pop - Fool For Love (Sebastian Remix)
2 - Christophe - Le Best Of
3 - Will Haven - I've Seen My Fate
4 - Time To Burn - Nayeli
5 - Fear Factory - Demanufacture

mardi 21 septembre 2010

vendredi 17 septembre 2010

Playlist août 2010

Quel retard mes amis pour cette playlist ! Que voici néanmoins cependant en outre par ailleurs en tout état de cause pour mon compte :

Et en première position une chanson évocatrice, et oui les vacances passent mais les souvenirs et mélodies restent : Limoges, Sarlat, la piscine, le souffle chaud d'Etienne sur la nuque dorée et humide de Stéphane... Un éclat de rire qui résonne dans cette gare sur le quai de nos langueurs destituées... Putain , c'est beau une ville la nuit...

1 - Elsa & Glenn Medeiros - Un Roman d'Amitié
2 - Salem - King Night
3 - Felix - Don't You Want Me
4 - The Brian Jonestown Massacre - Bring Me The Head Of Paul McCartney On Heather Mill's Wooden Peg (Dropping Bombs On The White House)
5 - Neurosis - Under The Surface





(Je vous conseille la lecture des deux vidéos en même temps pour un effet boeuf!)

lundi 13 septembre 2010

Le pont, le vit et le FSB


Un phallus géant de 65 mètres par 27 est apparu nuitamment sur un pont-levis de Saint-Pétersbourg. L’organe a été peint sur le sol en un temps record par le collectif moscovite Voïna (La guerre), spécialisé dans l’art de rue. Cible de cette action : le bâtiment du FSB (Service fédéral de sécurité), dont les fenêtres donnent sur le pont Liteïny.

source : http://www.courrierinternational.com/article/2010/06/24/le-pont-le-vit-et-le-fsb

samedi 11 septembre 2010

Guns N'Napoléon

L'aut'jour, je r'garde Tempo qui rediffuse une émission de France 5 intitulée C dans l'air. Le thème portait sur l'enseignement de l'histoire à l'école. Des gens compétents étaient invités pour gloser sur le sujet. Un certain Dimitri Casali était aussi convié.
Et alors là, on a eu droit à un grand moment de nationalisme désuet à la Lavisse. Galouzeau n'aurait pas mieux défendu la thèse suivante: si les enfants apprenaient à aimer la grandeur de la patrie à travers les grandes figures comme Louis XIV et Napoléon Ier (dont, naturellement les règnes n'ont été que bienfaits pour la Frananance), le FN serait à 2% et les gamins renoueraient avec leur identité -perdue, à cause d'inutiles cours sur les Empires Africains ou sur la naissance de l'Islam-.
Ce cher Dimitri, vous l'avez deviné, se présente comme historien (et ouais!), spécialiste de l'Empire, et comme pédagogue. Sa méthode: enseigner les "grands moments de l'histoire de France" (Clovis, Jeanne d'Arc, Louis XIV etc...) par la chanson. Ça tombe bien, il est aussi parolier, chanteur et guitariste (électrique s'il vous plaît) d'un groupe de "rock".
Alors vous qui avez été victimes de l'école républicaine, celle de l'anti-France et du mondialisme, laissez vous conter l'histoire de nos racines, la vraie. Ces arrangements dignes des plus grands (j'hésite entre Patrick Sébastien et Type O'Negative) et cette brillante scénographie sauront vous illuminer.
Affection particulière pour le batteur-grognard.

mercredi 8 septembre 2010

Malajube. Dragon de glace

Je vous passe la dernière vidéo de Malajube, groupe québécois ayant pas mal tourné en France ces dernières années. Le résultat est assez déroutant mais avec une esthétique affirmée.

Malajube || Dragon de glace from Dare To Care Records on Vimeo.

dimanche 5 septembre 2010

De la science, chers petits synodiens !

Dans la presse cette semaine, vous avez peut-être lu ça :
Les joueurs de l'équipe de France de football pourraient se fendre d'une courte visite au laboratoire d'hydrodynamique de l'Ecole polytechnique (LadHyX). Ils y apprendraient, entre autres choses, comment le Brésilien Roberto Carlos s'y était pris, le 3 juin 1997, pour tromper Fabien Barthez. Son coup franc, tiré de 35 mètres, avait contourné les défenseurs français et achevé sa trajectoire sur un virage improbablement serré. Le gardien des Bleus avait déclaré : "Jusqu'au tout dernier moment, j'ai cru que ce ballon allait sortir !" Ce qu'il ne fit pas.
Dans des travaux publiés jeudi 2 septembre dans le New Journal of Physics, issus de recherches sur les mousses dissipatrices d'énergie (utilisées dans les gilets pare-balles), des chercheurs du LadHyX établissent l'équation du spiraloïde décrit par toute sphère en rotation sur elle-même lancée dans un fluide. C'est une spirale un peu particulière, dont la courbure augmente à mesure que la sphère se déplace.



Chose étonnante : la distance entre le point de lancement et l'"oeil" de la spirale ne dépend presque pas de la vitesse de lancement de la sphère, et peu de sa vitesse de rotation. Ce qui importe est le rapport des densités de la sphère et du milieu dans lequel elle se déplace. Pour le football, ce rapport est fixe et situe la distance caractéristique de la trajectoire du ballon à 35 mètres environ. Moralité : inutile de frapper plus fort ou d'appliquer plus d'effet au ballon. Celui-ci ne prend de virage serré qu'après 30 mètres. A bon entendeur...

Play litt

A la bourre, et de plus en plus irrégulier... petites suggestions de lectures. Et comme c'est la rentrée littéraire, un petit contrepied : rien que des lectures en retard ou des relectures. Mais c'est du lourd :
1 - Jean-Philippe Toussaint : la "trilogie" Faire l'amour, Fuir et La vérité sur Marie, que m'a fait découvrir un ami. Comment avais-je pu passer à côté ?
2 - Laurent Gaudé, Le Soleil des Scorta
3 - Philip Roth, Le sein et La tâche.

Dans un autre style, et plus que jamais d'actu...

Gare du Nord - Carte Blanche (DJ Medhi + Riton)

jeudi 2 septembre 2010

Du sang, une belle femme et des armes!

A la suite d'un intitulé pareil, ai-je vraiment besoin de détailler le contenu de la vidéo? En Guest star la sublime Rydell Suicide, modèle chez MayhemModel... Le genre de jeune femme tatouée comme je les aime!
Voici un court métrage très Grindhouse, les mecs laissez jaillir votre âme d'ado libidineux!

Stray Bullet (Grindhouse Short) from mcfarlandandpecci.com on Vimeo.

ProBot

Dave Grolh à la batterie, Lemmy Kilmister à la voix et ça donne en 2003:

mercredi 1 septembre 2010

vendredi 27 août 2010

Lance-flamme Vs extincteur

Voici le clip de Dancing Pigeons. Il est plutôt bien fait! Par contre, les acteurs... Il me semble qu'ils ont un petit problème sur le visage. Un je-ne-sais-quoi de disgracieux!

Dancing Pigeons - Ritalin from Blink on Vimeo.

jeudi 26 août 2010

Un digne représentant du Petit Synode

S'il n'était pas mort d'une manière douteuse durant les années 90, Tiny Tim serait membre d'honneur du Petit Synode. Je vous laisse juger de ses capacités vocales! Du bon, voire du très bon!

Parce qu'il fait chaud!

Parce qu'il fait chaud, parce que cette belle blonde au coin de la rue m'a souri et donné son téléphone. Je suis d'humeur joviale!
Et comme elle avait un petit air de Roisin Murphy, je vous propose Time is now de Moloko!

jeudi 19 août 2010

Bienvenue au nouveau Synodien!

J'ai le plaisir de vous annoncer l'arrivée d'Angel parmi nous!!! Un beau bébé de 60 kg! Je vous laisse juger!



Nous attendons tes messages dorénavant!

Les zombies partouzeurs!

Tu aimes te faire peur la nuit avec ta copine! Tu aimes les films avec des zombies dedans mais surtout comme notre ami Méphisto, tu ne peux pas passer une soirée sans un bon boulard!
Alors pour arriver à faire toutes ces activités en une seule soirée, je vous propose la revanche des zombies partouzeurs! Un grand moment de cinéma! Mes amis, je suis Zémus!

Qui est Mariqueen Maandig?

Je vous connais mes petits Synodiens! Une belle chanteuse et les moteurs de recherche se mettent en route! Pour éviter encore un embouteillage sur le web. Je vous donne deux ou trois informations complémentaires.
La belle Mariqueen Maandig était la choriste du très grand groupe West Indian Girl. Personnellement je n'avais jamais entendu parler de ce groupe et ce n'est pas plus mal. Pour vous faire une idée, je vous offre ce magnifique morceau "What are you afraid of". Pour ma part, je sais ce qui me fait flipper! Une mauvaise musique, un mauvais clip et des barbus hippies!



Et rien que pour vos yeux une petite photo de cette chanteuse!

How To Destroy Angels


How To Destroy Angels est le nouveau projet de Trent Reznor (N.I.N pour les moins mélomanes d'entre nous.) Ce projet se fait en collaboration avec le producteur Atticus Ross et la chanteuse (mais aussi femme de Reznor) Mariqueen Maandig.

Je vous laisse profiter de cette vidéo magnifique techniquement mais dérangeante. Ça sonne comme du NIN avec une voix féminine en plus.

How To Destroy Angels: The Space in Between [HD] from How To Destroy Angels on Vimeo.



Pour entendre quelques morceaux, cliquez ici

samedi 14 août 2010

Hello Martin, it's Linda

Un superbe personnage de Little Britain, digne de l'ignoble. Il s'agit de Linda :

vendredi 13 août 2010

Unsanely great!

Salut les geekos, ci-dessous la présentation du premier Apple de Macintosh par Steve Jobs en janvier 1984, devant 3000 personnes en délire . La réaction du public face au défilement d'écran du Mac donne un petit goût suranné-kitsch assez intéressant...

Enjoy mes amis, je retourne jouer à Donjons et Dragons avec un bon jus de pruneaux :

mercredi 11 août 2010

Playlist juillet 2010

1 - Moby - Moby's Old School Rave Mix (podcast à choper sur XLR8R.com : ici)
2 - Alizée - Une enfant du siècle
3 - Delorean - Subiza
4 - Sia - Clap Your Hands
5 - Dave Clarke - World Service 2 - Techno Side

et pour les quelques sceptiques concernant Alizée (oui je te vois toi là-bas au fond de la pièce...), le clip Les Collines :

mardi 10 août 2010

Playlist du mois

Cette fois, je devance notre ami Padawan sur la playlist!

1° Cyril. Sexy Sushi
2° The Suburbs. Arcade Fire (Pas extra extra)
3° MAYA. M.I.A
4° Lateralus. Tool
5° 10,000 days. Tool (Retour aux classiques! Que ce groupe est bon!)

En cadeau huit minutes du superbe clip de Schism (Album Lateralus) Toutes les vidéos du groupe sont impressionnantes!

lundi 9 août 2010

Tu veux toucher mon pompom??!

Premier clip du nouvel album Cyril de Sexy Sushi!
Je vous propose Marin:



A savoir que leur morceau Meurs Meurs Jean-Pierre Pernault est jugé d'utilité publique par le Petit Synode!

dimanche 8 août 2010

Little Britain

Spéciale dédicace à notre expatrié au pays de la reine :

The incredible Vicky Pollard and Carol Beer :


Little Britain (VOST FR) - Vicky Pollard in a pool
envoyé par larsen42. - Cliquez pour voir plus de vidéos marrantes.


Little Britain Carol Beer
envoyé par GayClic. - L'info internationale vidéo.

Une mouche qui pète

Lors de notre séminaire limougeaud, nous évoquions avec humour les détournements de Joe La Mouk (qui existaient soit dit en passant avant ceux de Mozinor). Voici donc quelques extraits de leurs subtils maquignonnages à la verve très pipi caca (mais moi y'aime bien) :

A retrouver sur leur site (attention décor explicite) : ici


Le petit détournement - épisode 2
envoyé par JoeLaMouk-tv. - Découvrez plus de vidéos créatives.


Le petit détournement - épisode 4
envoyé par JoeLaMouk-tv. - Films courts et animations.


Le petit détournement - épisode 1
envoyé par JoeLaMouk-tv. - Regardez plus de courts métrages.

vendredi 6 août 2010

Les méfaits de la fête de la bière!

Au début, ça rigole, ça prend des litres et des litres de bières pour frimer devant les copines!



Mais après 4 éditions, on ressemble à ça!


Conclusion: La fête de la bière, il faut la laisser aux hommes mesdames!

jeudi 29 juillet 2010

Y avait largement la place

Comme le précise la rédaction de Libération, qui a attiré mon attention sur cet événement, on ne sait pas comment il sort de la place...

mardi 27 juillet 2010

Nancy Elisabeth

Une découverte tardive d'un album de 2009 Whrought Iron de Nancy Elisabeth. Doux mélange de Tori Amos et PJ Harvey, Nancy Elisabeth procure une sensation cotonneuse, une certaine fragilité émotive et une douce tranquillité! C'est beau, c'est automnal, tout à fait le genre d'album que l'on écoute un dimanche matin...

Nancy Elizabeth - Feet Of Courage from Leaf Label on Vimeo.



Pour en entendre un peu plus, cliquez ici

L'harmonie du Petit Synode.

Tout synodien qui se respecte doit avoir en sa possession un stylophone! Encore un objet inutile mais tellement hype dans son intérieur Alinéo-Flyo-ikéesque!!!!

Pour faire plaisir à Padawan, une mélodie inoubliable!

lundi 26 juillet 2010

Et pour fêter notre nouvelle mise en page


Les Répliques Qui Tuent : Hitman The Cobra
envoyé par PeteRock. - Gag, sketch et parodie humouristique en video.
Je suis effondré... en cause, une révélation :
http://www.rue89.com/2010/07/26/ca-plane-pour-moi-le-crash-de-plastic-bertrand-159990

Bon, quand même une dernière fois...

La chanson pour notre week-end à Sarlat!

Les meilleures retrouvailles se font en musique et je viens de dénicher le morceau pour notre prochaine rencontre!!!



Je vous laisse trouver le lien entre ce tube et notre week-end festif!

Football party!

Parlons toujours football avec ce magnifique duo autant sur le terrain que dans la musique!!! Basile Boli et Criss Waddel nous chante We got a feeling!



Je tiens tout particulièrement à remercier la cousine de Garg pour ses grandes connaissances musicales! Je vois que le côté mélomane de Garg vient de ce côté là de la famille!

Penalty espagnol. Même les moins de 19 ans se la pètent!

Je n'ai jamais aimé le foot, je suis le rugby et la boxe française. Mais je dois avouer que ce penalty est pour moi du grand n'importe quoi! Je laisse notre ami Garg en juger!

dimanche 25 juillet 2010

Parce qu'une fan de la princesse Leia c'est aussi ça!

Bonsoir les amis! J'ai passé mon samedi soir dans une fête costumée et j'y ai croisé une magnifique jeune femme en princesse Leia esclave. Je peux vous assurer que j'ai fait le loup toute la soirée. (Les autres mecs étaient fous aussi!) Mais un ami limougik soulignait que ce costume n'allait pas à toutes les femmes... Il vient de m'en donner la preuve et je la partage avec vous! Enjoy baby!

Jean Leloup - 1990

vendredi 23 juillet 2010

Avignon et Sarkozy

Photo web montrant comment Avignon suit avec ferveur les "propos communautaristes" de Sarkozy.

Petite improvisation.

Le festival Les 3 éléphants à Laval a mis en place des capsules autour des musiciens invités! Je vous propose la capsule de Misteur Valaire. C'est frais et sympa!


Misteur Valaire - Unplugged aux 3 éléphants
envoyé par les3elephants. - Regardez la dernière sélection musicale.

jeudi 22 juillet 2010

Démocratie participative

Bonjour les amis!

Actuellement, je me pose une question sur ce blog. Il remplit son rôle sans aucun problème mais qu'est-ce qu'il est laid! Je ne suis pas le seul à penser qu'il est difficile de modifier en profondeur la trame et le contenu du blog. Alors que sous wordpress, il est bien plus facile de modifier les pages etc. Je me pose donc la question de le faire migrer de blogger vers wordpress. Qu'en pensez-vous?

Si vous voulez vous faire une idée passez sur mon blog pro. Vous savez où le trouver!

mercredi 21 juillet 2010

Guerilla colorée

En avril 2009, je vous parlais de Rainbow Arabia. Je reviens à la charge avec le morceau Let them dance

L'histoire comme je l'aime!

Après que Garg nous ait parlé des mots fleuris et de notre gras du bide, je vous propose d'évacuer tout ça avec la fabuleuse histoire des excréments!

Enjoy mes loulous!


Fabuleuse histoire des excréments II (1/3)
envoyé par baymeric. - Vidéos des dernières découvertes technologiques.

mardi 20 juillet 2010



Cette fois, je fais moi-même l'article :
Thomas Bouchet, dans cet essai historique d'une lecture agréable, nous convie à un parcours à travers deux siècles d'insulte en politique, et plus précisément dans l'enceinte parlementaire. Par le choix de treize épisodes jugés significatifs, de l'attaque du député Manuel en 1823 à l'accusation de « lâcheté » adressée par le premier ministre Dominique de Villepin à l'encontre du premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande en 2006, des temps forts de l'insulte sont repérés au sein des régimes politiques successifs. Ils sont entourés de deux chapitres de mise en place et en perspective de l'objet étudié, grâce auxquels l'auteur rappelle l'intérêt du thème de l'insulte.
Révélateur des positionnements, des stratégies et des mœurs politiques, ce thème est en effet de ceux qui donnent à entendre et à comprendre le déploiement de l'éloquence parlementaire, indissociable de ce « bruit » constitutif de la vie même des assemblées. Car le paradoxe est au fondement de ce livre : dans quelles conditions et sous quelles formes le « temple de l'éloquence courtoise, du débat mesuré et argumenté » devient-il « perméable aux excès verbaux, écrits ou gestuels » (p. 21) ? L'ouvrage est placé sous le signe de la diversité de l'insulte : quoi de formellement commun a priori entre le célèbre et cinglant « Napoléon le Petit » lancé par Victor Hugo le 17 juillet 1851 (chapitre 5) et la pluie d'insultes déclenchée par les députés communistes en novembre et décembre 1947 (chapitre 11) ? L'auteur s'efforce avec un certain succès de ne pas juxtaposer des études de cas, pour privilégier les échos entre les usages et les références des différentes insultes sélectionnées. Parmi ces échos, la Révolution française constitue une référence de longue durée, mobilisée tout au long du XIXe siècle et au-delà afin d'accuser l'adversaire politique ou de se réclamer de l'héritage du moment fondateur.

La difficulté d'identifier des périodes de plus ou moins grand usage de l'insulte comme la spécificité des circonstances et des enjeux de chaque épisode étudié incitent l'auteur à la prudence dans une conclusion intitulée « Eaux calmes ». Bon connaisseur des logiques de l'événement – l'ouvrage débute d'ailleurs par l'un des maniements récents de l'insulte les plus médiatisés, mettant en scène le président de la République Nicolas Sarkozy au Salon de l'agriculture de 2009 – , Thomas Bouchet se montre aussi sensible à l'histoire plus longue d'un usage de l'insulte profondément modifié par l'évolution du code de l'honneur (le duel, issue fréquente encore au XIXe, devient proprement anachronique au milieu du XXe) comme par l'émergence de nouveaux médias où chaque citoyen peut, s'il le souhaite, visionner à satiété telle ou telle passe d'armes parlementaire. Bien d'autres mutations sont observables : assurément, « les acteurs de l'insulte parlementaire ont changé de visage » (p. 278), et la culture de l'éloquence s'est en partie estompée après l'apogée de la République des avocats à la fin du XIXe siècle.
Repérer l'insulte permet parfois de redécouvrir la violence rhétorique de moments importants de l'histoire contemporaine de la France : les insultes proférées parle député Xavier Vallat à l'adresse de Léon Blum en 1936 (chapitre 10) et les termes utilisés par les opposants à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) à l'endroit de la ministre Simone Veil en 1974 (chapitre 12), porteurs d'un antisémitisme assumé pour les premières, plus larvé pour les seconds, et respectivement d'anticommunisme et de sexisme, coïncident avec des moments de rupture (l'arrivée au pouvoir du Front populaire) et d'évolution législative majeure (la loi sur l'IVG). À ce titre, l'insulte fournit une entrée probante dans l'histoire parlementaire.

On regrettera tout de même que les croisements judicieux avec l'histoire de la caricature n'aient pas conduits à introduire des illustrations au gré de l'ouvrage : certes, bien des lecteurs connaissent le travail de Daumier, notamment lorsqu'il représente le Ventre législatif (chapitre 3) mais la confrontation des mots aux images (à la manière de L'Histoire de France par la caricature d'Annie Duprat) auraient sans doute renforcé la démonstration.
En l'état, ce parcours mérite assurément d'être une étape dans des enquêtes de longue haleine sur d'autres lieux de l'insulte en politique, des assemblées locales aux lieux de réunion électorale, en France et à l'étranger, comme le suggère in fine Thomas Bouchet. Les travaux sur les mots d'ordre ou les chansons présentent dans cette optique un intérêt très complémentaire, dans la mesure où ils permettent une approche de la politique « par le bas », ainsi qu'une lecture indispensable des engagements et des politisations. Y eut-il par exemple des convergences rhétoriques entre les différents lieux d'expression politique ? Il faut plaider ici pour des études des prises de parole politiques, dans les assemblées comme dans les moments de révolte et de révolution.
Suivant le conseil de l'auteur (p. 292), on consultera avec profit le site internet qui recueille l'impressionnant travail collectif de recherche dont émane l'ouvrage, mené à l'université de Bourgogne, et qui ouvre de larges horizons d'enquête en même qu'il fournit déjà des résultats intéressants : http://passerelle.u-bourgogne.fr/publications/atip_insulte/
La démarche suivie offre enfin de très vastes perspectives pluridisciplinaires : si les travaux de l'anthropologue Marc Abélès (Un ethnologue à l'Assemblée) sont utilisés avec profit, la profusion des études consacrées au langage (on pense en particulier, parmi bien d'autres, aux travaux de Pierre Bourdieu, de Judith Butler ou de Jacques Derrida) et des apports méthodologiques (ceux, par exemple, de la lexicographie) font de l'insulte en politique un thème que bien des arpenteurs et des promeneurs découvriront pour l'étrange jouissance de certains mots, l'humour et le trait d'esprit fréquemment utilisés, autant que pour les vifs enjeux politiques qu'il recouvre.
(texte publié sur liens-socio.org, rubrique Lectures, 22 mars 2010 : http://www.liens-socio.org/article.php3?id_article=6404

Ouech gros !

Quand les historiens se penchent sur des sujets passionnants, ça peut donner ça :


Petit aperçu grâce au compte rendu publié récemment sur l'indispensable Vie des idées (http://www.laviedesidees.fr/L-obese-entre-gloire-et-opprobre.html)

Dans la lignée de ses travaux sur le corps, redressé, propre ou sale, sain ou malsain, Georges Vigarello, directeur de recherches au CNRS et co-directeur du Centre Edgar Morin, s’intéresse dans cet ouvrage à un objet déjà présent en filigrane dans ses recherches antérieures : le « gras » et, plus largement, le « gros » et l’obésité. L’auteur précise en introduction que « le gros n’a pas toujours été aussi fortement dénoncé » et que, pour lui, « c’est ce qui justifie l’interrogation historique. » Mais l’enjeu d’une telle recherche est en réalité bien plus large : ce livre paraît dans un contexte dans lequel la question du poids et de l’obésité fait l’objet d’un véritable engouement politique et médiatique face auquel les sciences humaines et sociales restent relativement silencieuses. On ne peut que saluer la volonté de l’auteur d’éclairer ces débats en y apportant un éclairage historique assez original.
Du péché de gloutonnerie à l’obèse incapable

En s’appuyant sur un vaste corpus de textes et de sources iconographiques, Georges Vigarello dresse une histoire du gros du Moyen Âge à nos jours. Il montre comment la critique du gros s’est déplacée au fil des siècles. Si le regard médiéval s’attache aux péchés capitaux et retient d’abord la gourmandise et la gloutonnerie, un changement s’opère à la Renaissance : la critique du gros se centre sur la question de la mollesse et des incapacités ; l’obèse est dès lors caractérisé par sa paresse et sa lenteur. Mais l’intérêt porte alors uniquement sur les corpulences les plus extrêmes, celles qui rendent l’obèse inapte à réaliser un certain nombre de tâches, notamment militaires. Les volumes vont toutefois s’individualiser et se différencier avec les Lumières, tandis que s’installe un nouveau type de critique sociale : le « gros » n’est plus un simple balourd inculte ou incapable, il devient un personnage inutile et improductif. À une critique des défauts et faiblesses provoquant l’obésité, celle de l’obèse qui abuse de la nourriture, succède une critique des insuffisances de l’obèse lui-même : il est celui qui ne parvient pas à se maîtriser, qui ne sait pas maigrir. Il serait « incapable », vision encore très largement répandue dans nos représentations en ce début de XXIe siècle.

Pour l’auteur, cette histoire du gros s’insère dans le cadre théorique plus large qu’il a développé dans ses précédents ouvrages : l’histoire de l’obésité recoupe celle des grands modèles organiques. Ainsi, au XIXe siècle par exemple, la représentation du corps comme « machine à feu » conduit à se représenter la graisse comme une substance non brûlée. Mais un des principaux intérêts du travail de Georges Vigarello tient à ce qu’il combine l’analyse des représentations à celle des pratiques. Il décrit ainsi l’évolution des pratiques de compression, comme les ceintures ou les corsets qui se systématisent aux XVIe et XVIIe siècles, avec la volonté de toujours plus se rapprocher du corps désirable en modelant le corps, parfois dans la souffrance. Il montre ainsi comment deux problèmes sociaux, longtemps confondus, peuvent aujourd’hui être distingués : « l’exigence du mince », d’une part, et « la présence croissante de la dénonciation du gros », de l’autre. La première est « une norme de paraître social » d’ordre culturel. La seconde est « un indice de menace sanitaire », reposant sur des logiques économiques. Or beaucoup de discours sur la corpulence et l’obésité mélangent aujourd’hui ces deux logiques très différentes, renforçant encore la pression sur la corpulence, notamment des femmes.
Le poids de la mesure

Mais le point le plus remarquable de cet ouvrage est la place qu’il accorde à la question de la mesure. Cet aspect qui pourrait apparaître anecdotique ou secondaire se révèle en effet aussi primordial qu’historiquement peu étudié, et c’est pour nous le grand apport de cette recherche. Georges Vigarello décrit avec finesse comment a persisté pendant très longtemps un grand flou sur le seuil à partir duquel on devient trop gros. Ainsi, alors que les médecins du XVIe siècle dénoncent les nombreux problèmes entraînés par l’obésité, ils paraissent relativement indifférents à définir à partir de quand on est obèse. Jusqu’à très récemment, la mesure se limitait à l’observation personnelle, comme le faisait Cardan au XVIe siècle, jugeant la stabilité de son poids à la pression inchangée exercée par ses bagues, ou comme Mme de Sévigné appréciant sa perte de poids à la mesure de ses habits.

Georges Vigarello montre comment on est passé d’une mesure du poids longtemps subjective à une standardisation de cette mesure, avec l’usage de normes de poids de plus en plus précises et de plus en plus fortes. C’est cette évolution qui rend possible une plus grande sensibilité aux variations de poids et donc aux modalités de distinction sociale en fonction de la corpulence.
Le corps désirable, enjeu de distinction sociale et de genre

Un des autres apports de cet ouvrage est en effet de remettre en lumière l’importance des différences sociales dans l’appréciation de la corpulence au cours des siècles passés. Le rôle du ventre dans l’affirmation de la force et d’un statut social, dans la France du XIXe siècle par exemple, est en effet un point assez bien connu des chercheurs en sciences humaines et sociales et que Georges Vigarello a déjà abordé, avec moins de précision, dans ses ouvrages précédents : le prestige ou au contraire la dévalorisation du gros sont d’abord liés à la position sociale de celui qu’on juge. À un même corps correspondent différents regards selon la personne à qui il appartient. Mais le corps varie aussi selon les milieux sociaux et, aujourd’hui comme hier, la corpulence revêt un caractère essentiel de distinction.

On retrouve également le fort symbolisme de la corpulence, qui va caractériser certains personnages ou certaines professions, à la fois pour des raisons pratiques (un charcutier se doit d’user de la force pour préparer la viande) et symbolique (le gros et le gras associés aux produits qu’il vend). L’auteur montre justement comment les illustrations du XVe siècle font apparaître certaines professions, tels les boulangers, cuisiniers ou bouchers, pour lesquelles la grosseur devient valorisée, correspondant dès lors à ce « physique de l’emploi » qui caractérise certaines professions et que Pierre Bourdieu décrivait à la fin des années 1970 dans La Distinction.

Au-delà de ces différences sociales, Georges Vigarello souligne un autre aspect essentiel et utile pour éclairer le débat contemporain sur l’obésité : l’importance des différences de genre dès lors qu’on s’intéresse à la corpulence. Ce point a été longtemps ignoré ou sous-estimé dans l’analyse des enjeux de la corpulence dans nos sociétés contemporaines, et cet ouvrage le met en lumière pour les siècles passés. L’auteur note ainsi combien la vindicte est plus sévère envers le corps des femmes, alors qu’elle est beaucoup plus tolérante avec les hommes, dont les volumes peuvent traduire plus fréquemment le statut social. La beauté féminine, dont la corpulence est un caractère essentiel, apparaît ainsi comme une « beauté de décor », faite pour l’accueil, le « dedans », par opposition à l’apparence masculine, tournée vers le « dehors » et dans laquelle on valorise surtout la force.
Que se passe-t-il avant le Moyen Âge ?

Si Georges Vigarello analyse de manière très précise le regard porté sur le gros depuis le Moyen Âge, cette histoire de l’obésité apparaît un peu incomplète dans la mesure où elle commence très tard. On aurait aimé en savoir plus sur la place de la minceur en Égypte ancienne telle que nous la donnent à voir les papyrus et les bas-reliefs, ou encore sur la vision portée en Grèce antique sur l’obésité par des médecins comme Hippocrate. Cela aurait sans doute permis à l’auteur, et à son lecteur, de se donner encore plus de recul pour analyser la période contemporaine.

En outre, un lecteur habitué de la littérature sociologique sur ce sujet notera quelques imprécisions mineures sur la période la plus récente. C’est le cas par exemple sur la croyance fort répandue, mais fausse, selon laquelle il existerait aujourd’hui en France un lien entre pauvreté et corpulence élevée. Si ce lien est avéré pour les femmes adultes, qui sont d’autant plus minces qu’elles appartiennent à un ménage au fort niveau de vie, il n’en est pas de même pour les hommes : les plus pauvres d’entre eux ne sont pas forcément les plus corpulents, ce qui rejoint d’ailleurs les observations faites par l’auteur sur le traitement différent de la corpulence des hommes et des femmes au cours des siècles précédents.

Mais l’erreur la plus gênante porte sur Adolphe Quetelet, personnage central pour qui veut comprendre l’histoire du poids et de sa mesure. Ce scientifique belge a été le premier à mesurer le poids d’un grand nombre de personnes et à en proposer une étude scientifique. Il a été jusqu’à donner son nom à l’indice de masse corporelle qui sert aujourd’hui à apprécier le poids et qui est couramment dénommé « Indice de Quetelet ». Le fait que l’auteur mette un accent à son nom, faute assez répandue, n’est bien sûr sans aucune importance. Qu’il se trompe de prénom et l’appelle à plusieurs reprises « Auguste Quételet » est plus gênant. Cette erreur de prénom est malheureusement assez répandue dans les milieux scientifiques anglo-saxons et se propage de travaux en travaux, signalant les auteurs qui se servent d’analyses de seconde main, sans s’être donné la peine d’aller consulter le texte originel ou même d’avoir vérifié le prénom de cet auteur souvent cité mal à propos.

Mais cela n’enlève bien sûr rien à la grande qualité de cet ouvrage qui constitue un apport essentiel pour qui veut comprendre l’évolution des normes de poids. Georges Vigarello parvient à montrer comment les chiffres et la mesure ont conduit à accentuer les nuances du gros et établir une norme sociale qui pèse aujourd’hui sur les plus corpulents. S’il est parfois un peu moins convaincant sur la période contemporaine, son ouvrage nous éclaire sur la dimension historique du « martyre de l’obèse », jusqu’ici relativement peu étudiée et pourtant fondamentale pour éclairer les débats contemporains et comprendre les sources de l’identification « sournoise » de l’obèse à sa grosseur.

par Thibaut de Saint Pol [02-07-2010]
Pour mon retour tant attendu sur le Petit Synode, après une trop longue absence, je vous signale la parution d'un numéro fort intéressant du non moins nécessaire magazine Books, "le pouvoir de la musique".
A voir ici : http://www.booksmag.fr/