1 - Stupeflip - Hypnoflip Invasion : probablement un des meilleurs albums de 2011
2 - Sonic Youth - Dirty : on a rarement fait mieux en rock depuis (1992).
3 - Lykke Li - I Follow Rivers (Dave Sitek Remix)
4 - Nas - It Was Written ; l'album
5 - Yelle - Qui est cette fille? (Who's that girl? Robyn cover)
+ séquence humour revival (décidemment j'ai pas mal l'oeil dans le rétro en ce moment) :
mardi 29 mars 2011
dimanche 27 mars 2011
Elizabeth Taylor, la “sublime salope”
Le très vibrant hommage du chroniqueur libanais de L'Orient-Le jour Ziyad Makhoul à la star hollywoodienne décédée le 23 mars à Los Angeles.
Elizabeth Taylor est une salope. Une grande, une très grande salope. Une salope pure, une vraie. Une hiératique salope. La tsarine des salopes. De ces insensées salopes qui ont pour nom Jeanne d'Arc. Ou Simone de Beauvoir. Ou Jane Fonda. Ou Aung San Suu Kyi. Ou Catherine Deneuve. Ou Simone Veil. De ces sublimes salopes qui n'hésitent pas à s'en aller en guerre contre une injustice, contre une méchanceté, contre un diktat, une oppression. Contre les lois débiles et la bêtise des hommes. Contre le laid. A coups de scandales. A coups de cœurs. A coups de souffles coupés. Elizabeth Taylor est une salope. Belle par-delà tous les rêves pornos. Richard Burton savait. Tous savaient. Ces yeux ! Ses yeux. Mais pas qu'eux : quand elle sourit un peu, en retroussant les lèvres un peu, féline beaucoup, prête au sang, prête au carnage, les cardiaques meurent. Un peu. Elizabeth Taylor est une salope : à une ou deux exceptions près, elle jouait comme une cruche. Sauf que c'était pour elle que les caméras bandaient comme jamais. Même Katharine Hepburn, la Marie Curie des actrices, ne faisait pas le poids. Suddenly Last Summer : tomber en amour. A vie. Tragiquement. La regarder, folle icône à pédés, le beau et friable Montgomery Clift à un bras, le macho queer Rock Hudson à l'autre et le renversant Jimmy Dean sur ses seins endiamantés, la Virginia Woolf-Taylor piétine une à une les discriminations, les lazzis, les quolibets, les petits fascismes du quotidien et rameute, "queenesque", agrippée à sa Sharon Stone comme d'autres à leur déambulateur, toutes celles et tous ceux qui préféraient bavasser plutôt que d'agir. Elizabeth Taylor est une salope. Son petit nez retroussé est un long-métrage à lui seul. Son indolence – sa dangereuse indolence : son cinéma et sa vie sont siamois. At seventeen : elle expliquait qu'elle ne voyait pas comment elle pouvait se concentrer sur ses études alors que Robert, le mari premier du nom, n'arrêtait pas de fourrer sa langue dans sa bouche. Elizabeth Taylor est une salope. Une Constitution, un Etat-nation, un temple. Une Libyenne, une Egyptienne, une Yéménite, une Syrienne, une Américaine, une Japonaise, une Amazon(ienn)e, une Terrienne. Voilà pourtant qu'elle s'en va. Voilà que son cœur, encore lui, son cœur tout doux, tout fou, tout blue, lâche. Richard et Michael sont happy. Monty, Jimmy, Rock et les autres aussi. Soit. Mais Elizabeth Taylor est une salope. Elles boivent du gin, elle et Greta Garbo. Reviens. Vite. Ici, c'est maintenant le désert : il n'y a plus de salope. Habibi ["Mon amour" en arabe].
Liz Taylor dans "Soudain, l'été dernier" (1959).
Elizabeth Taylor est une salope. Une grande, une très grande salope. Une salope pure, une vraie. Une hiératique salope. La tsarine des salopes. De ces insensées salopes qui ont pour nom Jeanne d'Arc. Ou Simone de Beauvoir. Ou Jane Fonda. Ou Aung San Suu Kyi. Ou Catherine Deneuve. Ou Simone Veil. De ces sublimes salopes qui n'hésitent pas à s'en aller en guerre contre une injustice, contre une méchanceté, contre un diktat, une oppression. Contre les lois débiles et la bêtise des hommes. Contre le laid. A coups de scandales. A coups de cœurs. A coups de souffles coupés. Elizabeth Taylor est une salope. Belle par-delà tous les rêves pornos. Richard Burton savait. Tous savaient. Ces yeux ! Ses yeux. Mais pas qu'eux : quand elle sourit un peu, en retroussant les lèvres un peu, féline beaucoup, prête au sang, prête au carnage, les cardiaques meurent. Un peu. Elizabeth Taylor est une salope : à une ou deux exceptions près, elle jouait comme une cruche. Sauf que c'était pour elle que les caméras bandaient comme jamais. Même Katharine Hepburn, la Marie Curie des actrices, ne faisait pas le poids. Suddenly Last Summer : tomber en amour. A vie. Tragiquement. La regarder, folle icône à pédés, le beau et friable Montgomery Clift à un bras, le macho queer Rock Hudson à l'autre et le renversant Jimmy Dean sur ses seins endiamantés, la Virginia Woolf-Taylor piétine une à une les discriminations, les lazzis, les quolibets, les petits fascismes du quotidien et rameute, "queenesque", agrippée à sa Sharon Stone comme d'autres à leur déambulateur, toutes celles et tous ceux qui préféraient bavasser plutôt que d'agir. Elizabeth Taylor est une salope. Son petit nez retroussé est un long-métrage à lui seul. Son indolence – sa dangereuse indolence : son cinéma et sa vie sont siamois. At seventeen : elle expliquait qu'elle ne voyait pas comment elle pouvait se concentrer sur ses études alors que Robert, le mari premier du nom, n'arrêtait pas de fourrer sa langue dans sa bouche. Elizabeth Taylor est une salope. Une Constitution, un Etat-nation, un temple. Une Libyenne, une Egyptienne, une Yéménite, une Syrienne, une Américaine, une Japonaise, une Amazon(ienn)e, une Terrienne. Voilà pourtant qu'elle s'en va. Voilà que son cœur, encore lui, son cœur tout doux, tout fou, tout blue, lâche. Richard et Michael sont happy. Monty, Jimmy, Rock et les autres aussi. Soit. Mais Elizabeth Taylor est une salope. Elles boivent du gin, elle et Greta Garbo. Reviens. Vite. Ici, c'est maintenant le désert : il n'y a plus de salope. Habibi ["Mon amour" en arabe].
Liz Taylor dans "Soudain, l'été dernier" (1959).
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lundi 21 mars 2011
La véritable nature d'une femme!
Voici le premier clip de La Sera (Ex Vivian Girls)
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vendredi 18 mars 2011
Le corps de rêve d'un synodien
lundi 14 mars 2011
La blague qui tue!
Extrait de Black Cobra!
samedi 12 mars 2011
Recoil.
Recoil est le projet d'Alan Wilder (Ex Depeche Mode). Fin 90, il travaille avec l'immense Orlandus Wilson. (Mort en 98 ou 99, je ne sais plus.) Voici Jezebel, un monument de la musique!
jeudi 10 mars 2011
lundi 7 mars 2011
Playlist Novice
1°Monogrenade. Tantale (Rock québec)
2°These new puritans. We want war
3°Random Recipe. Fold it! Mold it! (Rap québécois)
4°Alela Diane. Wild Divine
5°Laïka. Nebula
Je fais aussi une playBD:
1°Hellboy L'Homme tordu. Mike Mignola
2°Toxic. Charles Burns
3°Tony Chu Détective cannibale. John Layman et Rob Guilory
4°DoggyBags. Run, Maudoux et Singelin. (L'équipe de l'énorme Mutafukaz)
5°Scott Pilgrim. Bryan Lee O'Malley
6°The last days of american crime. Rick remender et Greg Tocchini.
2°These new puritans. We want war
3°Random Recipe. Fold it! Mold it! (Rap québécois)
4°Alela Diane. Wild Divine
5°Laïka. Nebula
Je fais aussi une playBD:
1°Hellboy L'Homme tordu. Mike Mignola
2°Toxic. Charles Burns
3°Tony Chu Détective cannibale. John Layman et Rob Guilory
4°DoggyBags. Run, Maudoux et Singelin. (L'équipe de l'énorme Mutafukaz)
5°Scott Pilgrim. Bryan Lee O'Malley
6°The last days of american crime. Rick remender et Greg Tocchini.
samedi 5 mars 2011
Prendre des p'tits bouts de trucs et puis les assembler ensemble
Stupeflip - nouvel album "The Hypnoflip Invasion" sorti le 28 février.
La Menuiserie :
La Menuiserie :
mardi 1 mars 2011
Chuck Norris : Il se lance dans la pub pour un hôpital... à Limoges !
"Quoi qu'il fasse, grâce à sa gloire passée, l'acteur puritain karateka Chuck Norris est bankable et attire la sympathie. Il a 70 ans, certes, mais n'en reste pas moins frais, vigoureux et plein d'autodérision... les arts martiaux doivent conserver.
Sur Internet, les "Chuck Norris Facts" circulent et fleurissent depuis des années, et l'acteur américain en rigole. Ses fans (des gens veulent le tuer, tout le monde ne l'aime pas) lui attribuent des qualités surhumaines, pour caricaturer les héros forts et virils qu'il a joués au cinéma ou dans les séries, on n'oublie pas son rôle dans Walker Texas Ranger. Une blague le voit même supérieur à Dieu : "Dieu a dit : que la lumière soit !, et Chuck Norris a répondu : On dit : s'il vous plait !". Ou encore l'adage : "Chuck Norris n'a pas de montre, il décide de l'heure qu'il est."
En France aussi on l'aime. Chuck Norris vient d'être approché par le CHU de Limoges (sic). Le centre hospitalier de Haute-Vienne va lancer, selon Le Parisien, une campagne de communication pour recruter une centaine d'aides-soignants et d'infirmiers avant l'été.
Ils ont eu la bonne idée de faire appel à ce mythe de Chuck qui apparaîtra dans une vidéo hilarante, bientôt disponible, dans laquelle il s'adresse aux probables candidats au poste et dit : "Maintenant que j'ai mon diplôme d'infirmier, je pars au CHU de Limoges, parce que là-bas, ils recrutent."
Chuck Norris a aussi accepté de poser sur des affiches 4 mètres sur 3, collées partout dans la ville de Châteauroux.
D'après nos informations, il aurait prêté son image... gratuitement !"
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