dimanche 14 août 2011

Etude scientifique

Les bourre-pifs d’Astérix passés au scanner ?

C'est une nouvelle parue au début de l'été à côté de laquelle j'étais passée mais un sympathique internaute m'a fait une aimable tape sur l'épaule et je l'en remercie. Appréciez donc : une équipe de scientifiques allemands a comptabilisé le nombre de torgnoles, gnons, boure-pifs, mandales, raclées, taloches, châtaignes, marrons, gifles, peignées, baffes, beignes, pains, soufflets, pichenettes (si, si) et autres vulgaires coups de poing (claqus vulgus) qu'Astérix, Obélix et compagnie ont joyeusement asséné sous l'emprise le plus souvent d'une drogue druidique aux pôvres Romains un peu fous (forcément, à force). Ils ont ainsi constaté 704 blessés dans 34 albums. Mieux, elle a évalué les bleus, décollements, bosses, tassements, grimaces, contusions, luxations, ecchymoses et autres petits bobos et en a retiré un constat sans appel, ci-devant publié dans une étude bien sérieuse et néanmoins officielle : il y a inadéquation entre le coup porté et la blessure constatée. Corollaires : cela n'est pas très réaliste (on s'en serait douté) ; et cela donne une appréciation erronée aux lecteurs impressionnables, généralement pas très avancés en âge, qui pourraient croire que balancer un menhir sur un camarade d'école ne lui provoquera qu'un vague mal de tête. Ah, oui, quand même.

Ainsi, la lecture de BD contenant de la violence, même caricaturale et parodique, serait un facteur de risques et doit être pratiquée avec précaution. On peut rire, pleurer, hausser les épaules, être consterné, s'inquiéter de cette étude et aussi en prendre connaissance parce qu'autant d'invraisemblances a de quoi laisser rêveur même le plus terre-à-terre des hauts fonctionnaires.
Sébastien Naeco (source)

l'étude complète est ici.

3 commentaires:

Novice a dit…

Merci pour ce grand moment sur la BD! J'ai lu en diagonale le site du facho-catho-réac!
Je vous donne son avis sur nos petits amis bleus: "Les schtroumpfs : Ce petit peuple bien connu et sympathique ne doit pas nous faire oublier que l’inspiration de cette bande dessinée est communiste… Pour tout public."
ou mieux encore: "Akira : Dans le genre des mangas, une histoire tellement captivante que l’on ne peut s’en détacher avant d’avoir tout lu (ce qui n’est pas sans danger, comme pour certains jeux vidéos…) Les pouvoirs paranormaux des héros vont conduire à l’anarchie complète, où la seule loi est celle du plus fort. Il vaut mieux dans ce cas éviter d’y toucher, que se laisser tenter (même les adultes)."

padawan a dit…

J'étais moi-même en train de compter le nombre de bites dans les albums d'Edika!

Seule conclusion que j'en tire : ces albums me font bien marrer ouai.

garg a dit…

Je ne m'aventure pas assez souvent du côté de la BD, mais assez d'accord avec la conclusion de padawan...