Pour le comédien Nicolas Bouchaud, le métier d’acteur est une vocation. Il doit apporter le désordre et le trouble, ce qui le rapproche du messie des temps bibliques. Dans La loi du marcheur (entretien avec Serge Daney) qui continue de tourner à Paris et en province, Nicolas Bouchaud invite le cinéma au théâtre et invente le temps sur scène.
Le théâtre comme foyer révolutionnaire... par laviedesidees
Vidéo réalisée par David Bornstein.
Montage : Pauline Peretz & Audrey Williamson.
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La vie des idées
2 commentaires:
Encore de belles idioties de l'ignoble Nicolas Bouchaud. Enfin Garg, mettre en avant une mise en scène de Didry et le travail de programmation du Théâtre du Rond-Point et du festival d'Automne! Une insulte au milieu théâtral!
Je reprends juste deux, trois passages:
"Le silence pour reconvoquer le temps du présent..." "L'acteur n'a pas de présence, travailler la présence sur le plateau, c'est travailler le temps...". Un élève en première année de conservatoire peut dire ça tout en hurlant du Koltès ou du Lagarce de la fenêtre de sa chambre de bonne! Pas un acteur ayant passé la moitié de sa vie sur les planches!
Ce type est incapable de remplir un plateau, je n'ai qu'à rappeler à votre mémoire l'horrible Mlle Julie au dernier festival d'Avignon! Bête, vide, digne de la MJC de Concarneau! Nicolas Bouchaud n'est pas un "passeur", ni un "créateur de rôle dans ses interprétations"! Ne parlons même pas de l'analyse qu'il fait de l'acteur comme médium entre le public et l'oeuvre! Tout l'entretien sent le cliché de l'artiste de base! Celui qui confond interprétation, incarnation, déflagration du soi et appropriation par les spectateurs!
Je passe sous silence le moment sur les gens du cinéma qui ne vont pas au théâtre!!! Allez dire ça à Tavernier, à Lars Von Trier, à Bruno Dumont et à tant d'autres! Je tiens encore à souligner les inepties qu'il a dit lors des entretiens pour promouvoir Mlle Julie et la "fraîcheur qu'apporte Juliette Binoche" par ses méthodes diamétralement opposées au théâtre "tout en étant du théâtre". Comprend qui pourra! Je n'ai toujours pas réussi à analyser son analyse!
Et le "messianisme révolutionnaire" et l'interprétation qu'en fait Nicolas Bouchaud, Agamben a aussi écrit "La communauté qui vient", une théorie de la singularité quelconque... Il serait temps qu'il relise aussi "L'homme sans contenu"!
Pour finir, il est nécessaire de lire Fragments d'un théâtre amoureux de Bruno Tackles pour se donner une base référentielle. A partir de là, on parlera théâtre.
Pardon, mon cher Novice, pour cette provocation. Je voulais tester ta réactivité légendaire !!
Merci pour les références que tu donnes, et qui profiteront à un maximum (à commencer par moi !).
J'expierai cette faute inqualifiable, c'est promis !
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